Des millions de femmes doivent à nouveau entreprendre de longues marches pour aller chercher de l’eau, parce que quelque 50 000 puits et autres pompes creusés ou mis en place grâce à l’aide internationale sont à sec ou inutilisables à la suite d’un bris.
Selon une étude présentée au Forum mondial de l’eau le mois dernier, c’est un investissement d’environ 300 millions$ qui pourrait ainsi se transformer en gaspillage, parce que les travaux ont été mal faits —pour des raisons d’incompétence ou de corruption.
De plus, l’idée de confier la gestion de la source d’eau au village est généreuse, mais tombe à plat lorsque des réparations s’avèrent nécessaires et que personne, dans le village, ne sait comment faire.