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" Regarde-la ma ville, Elle s'appelle Bidon, Bidon, bidonville, Vivre là-dedans c'est coton Les filles qui ont la peau douce La vendent pour manger [...] Donne-moi ta main camarade, J'ai cinq doigts moi aussi, on peut se croire égaux [...] "
Ça ferait presque pleurer le vieux Claude s'il n'était pas déjà occupé ailleurs, à traquer des plumes d'ange et rigoler comme un bossu en espérant que la paix prenne enfin ses quartiers dans le monde.
Mais ici, le bidonville, oui, c'est coton. Et plus encore. Connaissez-vous Kampala ? C'est en Ouganda, manifestement. On y vend des enfants entiers, ou à la pièce. Pardon : à l'organe. Quand la pauvreté sévit, pas forcément moyen d'y échapper par de trop nobles solutions.
Parer au plus pressé. Faire dans l'urgence. Toujours.
Notre chronique de Conte du Bidonville, de Giosuè Calaciura, elle, prend son temps. Un temps que nous vous proposons de partager maintenant.
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