Une tendance forte émerge sur internet : Le mix entre l’information transmise par les marques sur leurs produits et les avis des consommateurs mis en ligne sur internet au travers de forums et de sites communautaires. Les marques, confrontées, à ces modèles devront trouver le bon arbitrage entre communiquer seules ou communiquer de manière participative avec des consommateurs. En cas de non prise en compte de ces avis, les entreprises pourraient en effet voir leur échapper l’image de marque de leurs produits. (Source GS1)
C'est ce qui s'est récemment passé au Japon, certes sur les QR Code disponibles sur les produits de grande consommation, mais il n'est pas vraiment ici question de technologie. Greenpeace Japon a ainsi organisé une campagne contre les produits génétiquement modifiés en faisant pression sur l'industrie agro-alimentaire pour qu'elle informe mieux ses clients.
En théorie, ces services mobiles permettront d'informer un consom'acteur de plus en plus averti, ou tout du moins de plus en plus sensibilisé. Mais comment les marques vont-elles réagir ?
Même s'il s'agit ici d'une campagne anti-OGM, il est possible de faire remonter à partir d'un produit "n'importe" quel type d'information suivant l'application avec laquelle le code-barre est lu (ou une application de réalité augmentée) : labels écologiques, empreinte carbone, traçabilité, ou tout simplement un prix, comme c'est déjà le cas avec les comparateurs ou des avis de consommateurs comme ce que fait déjà Ciao sur le web.
Tout dépend de qui développe l'application,
la
et qui produit l'information.
La dimension collaborative de service communautaire permet de constituer des bases de données sur les produits sans passer par la marque. En atteste ce service allemand, code check.info qui offre à l'utilisateur la possibilité de chercher et publier des informations sur les produits à partir d'un code-barre (plus de 42 000 produits référencés).
Tous ces services s'inscrivent en tout cas dans ce contexte de consumer empowerment, de prise de pouvoir de la part du consommateur, que les marques pourront voir autant comme une source de danger que d’opportunité.
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