The Third

The Third présente les aventures d’Honaka, jeune femme très talentueuse au sabre, ce qui lui vaut le surnom de “sword dancer“. À bord de son tank des sables Bogie à l’intelligence artificielle hors du commun, elle exécute des missions comme garde du corps ou autres métiers afin de survivre dans un désert aux multiples dangers. Le monde où évoluera Honoka est contrôlé par les Thirds, des humanoïdes ayant une technologie très avancée et possédant le Tenchuggan, une sorte de troisième œil leur permettant de contrôler toutes technologies. Elle sauve lors d’une expédition dans le désert un jeune homme très mystérieux nommé Iks, s’enchaînent alors de multiples évènements bouleversant la vie d’Honoka.

Bien que très attiré par le monde post-apocalyptique de l’animé et sa musique, The Third est une déception à plus d’un titre, en partie parce que j’attendais autre chose de plus réussi.

D’abord à cause d’une histoire abstraite qui change souvent d’optique comme si l’auteur ne savait pas vraiment comment finir. La preuve est la fin à double temps complétement ratée. Alors qu’un semblant de scénario durable apparait au 15ème épisode et se poursuit jusqu’au 22ème, 2 épisodes sans queue ni tête viennent conclure alors que le 22ème aurait amplement suffit à clore cet animé d’une bien belle façon. Ce choix porte un coup fatal car la fin est du coup décevante. De plus, je déplore certains points obscurs, mal expliqués, voir pas du tout, comme qui sont vraiment les Thirds? D’où vient clairement Iks (car le semblant d’explication n’explique rien au final)? Bref, beaucoup d’interrogations en suspens dans un animé déjà fouilli à la base. D’ailleurs, ce “bordel scénaristique” fait qu’on ne suit pas avec envie et l’ennui se fait sentir quand on regarde plus de 2 épisodes à la fois. Un gros problème de gestion de l’histoire qui a ses conséquences.

Ensuite, le chara-design n’est pas toujours irréprochable. Il connait une période étrangement horrible, avec des persos déséquilibrés et une fluidité bancale. Pendant 5-6 épisodes, ce problème est récurent et disparait tout d’un coup, pour réapparaitre vers la fin. Allez savoir pourquoi ces quelques épisodes sont moins bons techniquement. Mais celà m’a quelque peu géné pour suivre car je m’attachais plus à ces petits défauts qu’à l’intrigue elle-même (c’est dire que l’histoire me passionnait).

Par contre, les persos sont recherchés et l’héroine convaincante. Honoka est plus complexe qu’il n’y parait car on ne sait rien d’elle au début, sauf qu’elle est très douée au sabre puisqu’on l’appelle “Sword Dancer”. Son passé et ses origines sont révélés au compte goutte pour que l’animé ait encore un intéret. Pari réussi pour ma part puisque c’est la seule chose qui m’a poussé à continuer. Iks aurait pu être mieux car il reste énigmatique jusqu’au bout alors qu’on s’attend à connaitre son identité à la fin (pour les raisons que j’ai évoquées plus haut). La sensei pouvait devenir un excellent personnage mais son utilisation peu judicieuse ne lui permet pas d’exploser. Dommage mais les antagonistes restent le point forts de la série.

L’OST n’est pas excellente en soi mais les morceaux récurents sont les plus réussis donc là aussi, bon point. Le thème le plus utilisé est magnifique et colle parfaitement à Honoka et au monde désertique. L’opening est très agréable à écouter ainsi que le 1er ending, le 2ème étant horrible.

Un animé qui aurait pu être une référence mais qui n’aboutit à rien de concret, si ce n’est de la déception. J’ai lutté pour finir alors que le début m’avait emballé. A voir pour la beauté du décor et pour écouter les beaux thèmes mais sinon…..

Je vous donne un aperçu avec l’opening que j’aime beaucoup.