Il s'avère alors que 53 % d'entre elles n'ont pas pu mettre en place le service d'accueil minimum. Différents problèmes dans la mise en œuvre de la loi ressortent des questionnaires envoyés aux mairies. Très souvent, le personnel communal s'associe au mouvement de grève des enseignants ce qui rend impossible leur utilisation pour garder les enfants.
Mais, les maires pointent également des problèmes d'ordre logistique. Il y a trop peu de temps pour s'organiser entre le moment où les enseignants annoncent le mouvement de grève et le temps où ils sont en grève.
Encore mieux, lorsque les communes ont réussi à mettre en place ce service d'accueil, à 75 %, il n'a servi qu'à accueillir moins de 10 % des élèves, voire parfois seulement 5 % ... Voilà une enquête qui risque de donner à réfléchir sur cette difficile question...Il ne suffit pas de vouloir au sommet de l'Etat pour tout pouvoir sur le terrain...