Tout est possible à Hollywood. Einstein se fait marieur, les fermiers construisent des fusées lunaires et s’exposer à une éclipse solaire octroie des habiletés surhumaines. Le film Anges & Démons de Ron Howard, ne fait pas exception. Il se veut un jeu intelligent sur le possible, le probable et ce que l’audience croira du fond de la sombre salle, face au grand écran. Il est intéressant de noter que de plus en plus, le langage utilisé, à la fine pointe de la science, devient source d’effets spéciaux ou de vocabulaire éclectique au cinéma, en aidant vraisemblablement à créer et faire avancer l’action d’un film. Le principal complot de Anges & Démons consiste en un vol d’antimatière perpétré dans le plus important laboratoire de Genève, en Suisse. Les voleurs entendent utiliser cette antimatière pour fabriquer une super bombe dans le but de faire sauter leurs ennemis. Mais est-ce que l’antimatière existe vraiment? Oui. En fait, l’antimatière existe depuis le commencement de l’univers. Les modèles de la naissance de l’univers supposent que la matière et l’antimatière ont été produites en proportions égales puis, plutôt que de se détruire entre elles, la matière a vaincu sur l’antimatière. L’inévitable question posée par la science moderne serait donc: «Où est passé toute cette antimatière?». Des recherches actuelles portant sur l’asymétrie entre la matière et l’antimatière, ont prouvé que cette différence existe jusqu’à un certain degré, mais jamais à un niveau qui expliquerait la prédominance universelle pour la matière, telle que nous la voyons autour de nous. À ce sujet, les scientifiques de Genève (la seule mention du film qui soit crédible!), travaillent présentement à créer et étudier l’atome antihydrogène fait à partir d’un anti-proton et d’un anti-électron. Dans l’espoir d’ainsi «piéger» cette antimatière pour des fins de recherches, on déploie beaucoup plus d’énergie que si l’antihydrogène pouvait annihiler l’hydrogène normal. Mais le plus important, c’est qu’il prendrait à ces mêmes scientifiques des milliards d’années d’opération à plein régime, pour fabriquer autant d’antimatière que l’on suggère en détenir dans Anges & Démons. En connaissant à présent une infime partie de la complexité du sujet, il pourrait être intéressant de décider soi-même si l’on préfère siroter un soda et grignoter un pop corn à se demander si oui ou non, l'absurde est possible ou en apprendre un peu plus sur la question de l'antimatière, en visitant un centre de recherche sur les particules et la physique nucléaire.
Angels and Demons - Ron Howard - 2009
- 1 lb bœuf haché mi-maigre
- 1 lb chair à saucisse italienne (doux, moyen, etc. au goût)
- 1 poivron rouge finement haché
- ½ oignon finement haché
- ¼ t. noix de pin grillées
- 1 c. à table basilic séché
- ½ c. à table origan séché
- Sel et poivre au goût
- 1¼ t. fromage mozzarella coupé en cubes
- Bacon en tranches (ou pancetta en lamelles)
Étendre le mélange obtenu sur une feuille de papier d’aluminium d’au moins 16’’ de longueur.
Façonner un rectangle d’environ 10x14’’, avec la viande.
En laissant un pourtour d’environ 1’’ de large à nu, parsemer la viande du poivron rouge, l’oignon, les noix de pin, des fines herbes et de la mozzarella, saler et poivrer.
Sur le sens de la largeur, rabattre la viande en faisant rejoindre les deux extrémités vers le haut; bien sceller le pli et les cotés en pressant bien la viande.
Donner une belle forme bien ferme au rouleau obtenu et le transférer sur une plaque de cuisson, à l’aide du papier d’aluminium (garder le papier d’aluminium sous le pain de viande).
Recouvrir le pain de viande de tranches de bacon sur le sens de la largeur, en prenant soin de ne pas trop les coller ensemble.
Rabattre l’excédent des tranches sous le pain de viande.
Faire cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant 45 à 60 minutes, où jusqu’à ce que la température interne atteigne 160° (si nécessaire jeter le trop plein de jus et de gras, pendant la cuisson).
Couper à l’aide d’un bon couteau ou d’un couteau électrique, entre les tranches de bacon et servir avec du riz, des pâtes ou des légumes au choix.