C'est pourquoi les héritiers de Tolkien, la fondation Tolkien Trust, ainsi que l'éditeur HarperCollins poursuivent la New Line Cinema, réclamant plus de 220 millions de dollars. D'après la famille de J.R.R. Tolkien, le contrat initial les autorise par ailleurs à résilier les droits d'exploitation. Autrement dit, le litige pourrait mettre en jeu les deux films en cours de réalisation à partir du livre The Hobbit. « Des films, précisent-ils, qui si l'on en croit ses prédécesseurs pourraient générer 4 milliards de dollars ».
La New Line a expliqué que n'étaient concernés que 20 % des recettes et non pas la totalité comme le réclament les héritiers. Dans ses comptes le studio exclut en effet les revenus reçus pour la distribution à l'étranger. Un point sur lequel n'est pas tout à fait d'accord l'avocat des Tolkien : « L'accord dit “tout”. Tout ne veut pas dire 20 %. Tout veut dire tout ». Élémentaire.
En attendant, l'affaire ira en justice devant la Cour supérieure de Los Angeles en octobre. À moins que New Line trouve un accord avec les Tolkien. Une affaire supplémentaire dans la longue saga des litiges financiers qu'à connu Le Seigneur des Anneaux. Et surement pas la dernière...