je ne connais pas meilleur moyen de perdre le fil de mes idées qu'en nageant, si possible sous l'eau, très longtemps et tout tout au fond... ce sentiment de liberté dans les flots est rare et me transporte à chaque fois dans des contrées non explorées. j'aime les eaux chaudes... j'ai eu un plaisir fou à nager dans l'océan indien... on ne fait aucun effort à mettre les pieds dans l'eau, tout est naturellement simple, on évite les grimaces encombrantes, le pas en avant et les deux pas en arrière dès qu'un orteil touche l'eau... et surtout, ne me parlez pas des lacs, je les hais, je ne supporte même pas l'idée de m'y baigner, je ne vois pas l'intérêt. un lac, c'est un simili océan, une ébauche de mer, rien d'autre...
demain, je pars vers ma ville préférée... et j'ai l'intention de vivre pleinement ces doux moments qui se profilent...
oui, cette chanson est délicatement charmante... et cet album, aimé à la folie et détesté en même temps par le monde entier, je l'aime bien... je l'ai beaucoup écouté, il m'a accompagné dans un road trip pénible et très long qui m'a permis d'ouvrir les yeux sur ma vie (quand vous réalisez que l'histoire d'amour est sur sa fin et que rien ne pourra changer cette descente vers le néant). c.g. était peut-être le seul être dans ces moments à me donner espoir que les choses pourraient aller mieux... alors pourtant que la mélancolie est quasi omniprésente dans ses chansons...