C est l'exemple de ce qui se passe dans toute la France,il ne faut pas croire ce cas isolé.La population se doit d'ouvrir les yeux,c est comme les phénomènes de polution,ce n 'est jamais personne et pourtant ça concerne toute la planète
2009 est une année catastrophique pour le refuge de la SPA. Les vacances – synonymes de hausse d’abandon des animaux – débutent à peine et déjà le refuge est bondé. Les chats font les frais de la crise et d’une société centrée sur la consommation.
Ernest Schweizer ne décolère pas. Révolté, triste et se sentant impuissant face à la hausse constante d’abandon d’animaux, le vice-président de la Société de protection des animaux Bienne-Seeland Jura bernois ne mâche pas ses mots pour décrire la situation que vit actuellement le refuge d’Orpond. «Les gens considèrent les animaux comme des objets. On les prend et on les jette comme on a envie, comme un vulgaire produit. C’est scandaleux!»
LE refuge est tellement plein que sa direction invite les bénévoles à accueillir provisoirement des animaux chez eux. La place manque au refuge.
Les raisons de ces abandons massifs? «Dans notre société de consommation, les gens ne se responsabilisent pas. Ils décident deux jours avant de partir en vacances et abandonnent lâchement leur bête, en pensant en reprendre une autre en revenant... La crise économique incite aussi aux abandons. Cela coûte cher d’avoir un animal.» La fusion des polices a aussi contribué à ce triste état de fait. «Avant, on avait beaucoup de contact avec la police locale, qui connaissait bien les propriétaires d’animaux. Il y avait une réelle proximité entre nous, on savait à qui s’adresser. Maintenant, lorsque nous demandons à la police d’intervenir pour enlever un chien à son propriétaire, on nous répond ‘on n’a personne à disposition’», tempête Ernest Schweizer.