Au plus près des insectes

Publié le 16 juillet 2009 par Vanessav
La découverte continue aussi sur la faune volante sans plume. Après l’invasion, le lutin a réclamé tous les soirs pendant un mois un de ces livres Mes premières découvertes de Gallimard, son top étant « J’explore sous la pierre », « J’explore le potager » et « J’explore le jardin ».
Le côté interactif avec ce carton comme une lampe de poche y est sûrement pour beaucoup. En effet, les planches des insectes sont reprises en transparence foncée et prennent du détail avec ce support blanc en dessous. Cela permet de mettre l’accent sur les pattes, les yeux etc… Ce que j’aime c’est cette vue d’ensemble de départ avec un paysage normal, puis un zoom sur la faune locale. Une double page, indication et transparent, offre après un descriptif sommaire mais qui permet la concentration d’un jeune enfant. A chaque fois aussi des données de bons sens.
« J’explore sous la pierre » permet la rencontre avec mille-pattes, cloporte, perce-oreille mais aussi autre microfaune. La queue du lézard qui repousse si on lui arrache n’est pas le seul détail qui reste après lecture.
« J’explore le potager » propose quelques nuisibles et quelques alliésla courtilière côtoie le doryphore mais aussi la coccinelle dans tous ses états. Il est alors possible de bien présenter ceux que l’on aime voir auprès de nos légumes, que j’aimerais accueillir en hôtel particulier (il ne me manque plus que le jardin) et les autres, à ne pas écraser mais à mettre dans les champs vierges de culture.
« J’explore le jardin » accueille insectes, mammifères sous terre et volants.
« J’explore le chêne » ne l’enthousiasme pas encore. L’arbre n’est pas encore bien identifié pour lui. Il n’existe pour lui encore que le platane pour sa graine (en réalité fruit) d’Horton. Mais le fait d’y retrouver écureuil, pic-vert et lucane est un beau programme.
« J’observe les maisons des insectes » est encore complètement délaissé… la fourmilière et ses différents habitants, la ruche, et leur structure semble encore être trop complexe.

Grâce à Claudia, notre loupiot peut aussi reprendre ses figurines et trouver la carte correspondante (j’ai rajouté 9 insectes que nous voyons, en plus de ceux préparés par Claudia, si cela vous intéresse n’hésitez pas à demander !).
Et enfin, vu qu’une plastifieuse est arrivée jusqu’à nous, j’ai repris la nomenclature Montessori préparée par une Géraldine qui se reconnaitra (Merci encore Aline). Chaque élément de l’insecte est mis en évidence, dès ce soir la version non-lecteur sera de sortie sur la table (au cas où que cela l’intéresse)… je pense que oui, pendant les vacances l’observation a été accrue : fourmis, abeilles, guêpes (« pas écraser »), moustiques, spirales (« écraser pique », « écraser mange placards »), mais aussi mollusques (escargot kidnappé et rendu à la liberté le lendemain, méduses) ou encore chrysalide encore verte de papillon trouvé dans le brocoli (espérons que le froid du réfrigérateur n’est pas altérer sa mutation).