Voilà deux pubs qui font débat. Elles font leur boulot, autrement dit. Doublement. Elles créént le buzz, et elles révèlent des comportements, des idéologies. Aussi bien d'ailleurs du côté de celui qui émet que de celles et ceux qui reçoivent.
A ma gauche, une image de Alain Delon. Un Alain Delon tout jeune, clope à la main. Au final, l'affiche d'un parfumeur. L'Alain est là, mais plus la clope. Et ça se cherche des poux dans la mèche pour savoir si c'est grave, docteur, d'avoir escamoté la tige, ou si ce n'est pas grave. Libération en cause ici. Le net s'enflamme et la "vraie" photo circule histoire de démonter "la fausse".
Bien joué le parfumeur.
A ma droite, plus politique sans doute, une pub qui "met en scène" des types. Militaires. Ils se mettent à jouer au ballon au pied du mur entre la Palestine et Israël. On ne voit qu'une partie du match. Justement parce que la pub est pour un opérateur de téléphonie. Les militaires sourient puisqu'ils peuvent se jouer de la frontière grâce au téléphone.
Chocs ? Pas chocs ? Débats ? Pas débats ?
Je me dis que la pub a aussi ce rôle-là. Ce n'est que de la pub. Mais n'est-ce que de la pub ? Et peut-on dire de la pub qu'elle est comme l'humour, qu'on peut rire de tout, puber de tout ?