Le poète espagnol Federico Garcia Lorca fut fusillé par des franquistes le 19 août 1936 à Víznar (Andalousie). A ses côtés, deux anarchistes et un maître d'école furent également exécutés. Malgré l'opposition de la famille du poète, le gouvernement régional d'Andalousie souhaiterait ordonner l'ouverture de la fosse commune qui est censée contenir entre autres, le corps du poète.
Une affaire qui revient comme un marronnier, tant on en parle depuis un long moment, avec des rebondissements sans grande envergure.
Pour l'instant, c'est un vide juridique qui entoure cette question et le gouvernement d'Andalousie se heurte à de nombreuses difficultés. Pourtant, il souhaite toujours arriver à ses fins durant l'automne prochain, rapporte l'AFP.
Dans le courant de l'année 2008, le célèbre juge espagnol Baltasar Garzon avait entamé une enquête concernant 114 000 disparus républicains entre 1936 et 1975. C'est dans le cadre de cette procédure qu'il avait aussi demandé l'ouverture de la fosse renfermant le corps du poète.
Mais l'enquête menée pour crimes contre l'humanité s'est rapidement retrouvée suspendue face à la loi d'amnistie générale de 1977. Désormais, ce sont les juges locaux qui peuvent ordonner ou non l'ouverture de fosses communes pour les besoins de différentes enquêtes. La famille avait également eu son mot à dire, souhaitant une ouverture faite dans l'intimité...