Pim, paf, pouf, chocs de neurones au PS

Publié le 15 juillet 2009 par Frednetick

Titine c'est une maitresse à l'ancienne

L’humeur est à la poilade ces dernières heures rue de Solférino. Haut lieu de la galéjade politique cette auguste maison n’en finit pas de faire profiter de ses largesses en matière de soldes d’idéologie et d’organisation politique. La taulière l’annonce: tout doit disparaître !!

Aujourd’hui cependant un autre camelot est venu foutre le bordel dans la machine de guerre bien huilée de la sociale-démocratie-décrépitude : Manuel Valls dit l’écarisseur d’Evry se mêle à la lutte pour savoir lequel des caciques finira par avoir la peau de ce parti centenaire.

Il faut bien admettre que vue de la base, la lutte est des plus serrée. Au vieux réflexe  stalino-je-ne-veux-voir-qu’une-tetesque répond une bordée de je-suis-libre-max-y’en-a-meme-qui-l’on-vu-dire-des-conneries-devant-la-télé de la part du Maire d’Evry.

Une tête à claque contre une proviseur genre « pensionnat de Chavagnes» , le PS, pas de doute, c ‘est glamour, les feux, l’amour et tout le titine, oops, le tintouin.

A propos de Manuel, d’ailleurs, les quelques communes en interco (ex-SAN) qui voient la compensation  étatique de la part salaire de la TP réintégrée dans leur potentiel fiscal à proportion des bases et non de la population ne le remercie pas. [Fin appartée technique]

D’un côté donc la titine est chonchon que le Manu fasse son beau gosse free-as-a-bird, de l’autre, ledit Manu descend en règle le parti auquel il appartient et grâce auquel il est ce qu’il est. On a beau cracher-jurer dans la soupe, sans investiture d’un parti as big as the PS, on ne devient pas maire d’une ville de 50.000 hab, period comme diraient nos amis d’outre atlantique.

Alors le PS serait mort et son language avec lui…Soyons réaliste, demandons l’impossible, si nos grandiloquents édiles pouvaient d’un côté comme de l’autre cesser de raconter des conneries taille XXL cela faciliterait grandement la tâche des troupes à la base.

Le socialisme, qui n’est qu’un mot, n’a jamais eu d’autre signification que celle que les leaders du parti ,dont il est le produit marketing, ont entendu lui donner. Un mot ne porte en lui aucune signification propre s’il ne se matérialise pas dans une réalité palpable, appréhendable. Ce qui sert de « plateforme logicielle»  à un parti politique qui concourre à l’expression d’un suffrage, s’incarne dans une réalité de terrain, des propositions concrètes.

Si ceux qui décident de l’avenir du parti socialiste, et qui sont donc susceptibles de répondre de sa défaite, peinent à donner de la substance à leur crédo politique cela ne veut pas dire que ce crédo soit mauvais, cela signifie simplement qu’ils ne sont pas à la hauteur de la tâche. Period.

Avant de vouloir donner des leçons de sémantiques, dans un sens ou dans l’autre, il faut accepter d’être comptable de ses actes, de ses combats perdus, de ses idées de merde en matière de communication, de ses propres incapacités. Il serait assez commode de pouvoir mettre tout le monde dans la même caisse en bois et jeter ces gens bien sous tous rapports dans un sable mouvant d’idéologie en grain. Ce serait commode mais un peu réducteur.

Donc dans cette guerre ouverte, il va vite falloir repérer ceux qui auront le recul nécessaire pour un jour peut être imaginer publier un 4 X  3 avec un slogan tapageur « La gauche la plus con du monde? Venez lui secouer les puces !!»  Avouez que cela aurait de la gueule à la sortie du métro Solférino non? D’ici là ,si les puces pouvaient un moment cesser de gratter le vieux cabot pour se transformer en gentil bénévole de la SPA cela ferait du bien à tout le monde. D’un autre côté, si la maitresse du chien voulait bien se tirer les doigts de la robe de chambre et se mettre au taff, les 101 dalmatiens se feraient une joie d’aller porter la bonne parole. Par contre faut faire gaffe, un chien maltraité ça mord.