Je vous avais promis une suite aux articles publiés au cours de la dernière année. Voici un topo de ce qui s’est dit au cours des derniers jours. La conlusion reste à venir et c’est à mon avis André Nadeau de l’Action qui la résume bien: «Ce jugement revêt son importance puisque c’est un des premiers jugements rendus sur la responsabilité des responsables de sites Internet vis-à-vis du contenu qu’ils diffusent. Ce n’est toutefois pas la conclusion du dossier de la cyberintimidation puisque les tribunaux devront trancher au cours des prochains mois sur les accusations de diffamation portées vis-à-vis des mêmes personnes. On prévoit dix jours d’audience pour la présentation de la cause.»
Pour les autres titres, on assiste parfois à une reprise de ce qu’il ne faut pas dire. Pour André Pratte de La Presse: Vous pouvez donc dire: «Pratte est un fédéraste fini!», ça va passer sans problème, c’est commentaire politique. Mais nous ne tolérerons pas: «Pratte est un voleur», parce qu’il s’agit d’une allégation non-fondée relative à un acte criminel.
- Presse: André Pratte : Vous ne pouvez pas dire n’importe quoi sur ce blogue (et nous non plus, bien sûr!)
- Google Actualités: Revue du 15 juillet
- Rock Détente: « MaireSS » Rawdon : propos haîneux
- Presse canadienne: La mairesse de Rawdon a obtentu une injonction pour fermer un site Internet
- L’actualité: Bravo à la mairesse de Rawdon!
- Blogues Notes: Une loi contre les poursuites-bâillons
- Benoit Grenier: catégorie
- L’Action: Cyberintimidation: une facture de 150 000$
- L’Action: Cyberintimidation: quelques citations
- L’Action: «Un jugement salutaire pour la réputation de Rawdon »
- Cyberpresse: Traitée de «bitch», la mairesse de Rawdon fait fermer un site web
Maintenant que le dossier de Rawdon suivra son cours avec son forum pas gentil, il demeure qu’il faudra surveiller comment les administrations municipales réagiront devant les critiques de leur concitoyens à l’aube des élections municipales qui s’annoncent. Une loi contre les poursuites-bâillons est annoncée. Sera-t-elle prête à temps ? Et le DGE (directeur général des élections) quant à lui, que fera t-il ?
Enfin, que dirait les directeurs de la campagne de Barack Obama sur notre gestion des critiques sur internet ? Il faudra voir comment Facebook prendra la place ici. Vite ! Politiciens ! Créer votre identité numérique avant que votre adversaire prenne toute la place. Avez-vous votre spécialiste ? Plusieurs m’ont déjà demandé et je les ai conseillé.