La météo, était de la partie avec un temps chaud et ensoleillé. Presque trop avec la réverbération sur le sol blanc de la place de l'hôtel de ville. La municipalité avait bien organisé les choses : tentes dressées, tables nappées aux couleurs de la République, un délicieux taboulé, en entrée, et des abricots pour le desserts étaient même offerts.
Je ne peux que me réjouir de cette nouvelle initiative de la majorité municipale. Il y a un an, j'avais proposé qu'on s'inspire du dîner de rue organisé chaque année dans le 7e arrondissement de Paris. Et vu le succès de cette initiative, pourquoi ne pas la renouveler, rue Jean-Jaurès, à l'occasion de la fête des commerçants à l'automne ?
Bien évidemment, l'opposition se croît obligée de critiquer cette nouveauté. Sur Monputeaux, Christophe Grébert, tellement en panne d'idée qu'il laisse la parole aux autres, confie au courageux JC le soin de sonner la charge, sous couvert de son anonymat habituel. Ainsi, après avoir revendiqué la paternité de l'idée, qui remonterait à un des ses commentaires de 2005, il nous explique que le maire n'a rien compris. Le lieu tout d'abord... Alors que JC et Alternance Puteaux nous reprochent d'organiser Puteaux en Neige et Puteaux en plage dans l'île de Puteaux, jugée trop excentrée, JC juge cette fos-ci que le pique-nique devrait se tenir dans le "cadre plus bucolique" du parc Lebaudy. Fort peu républicain, notre JC regrette par ailleurs que la mairie ait fourni des nappes Bleu Blanc Rouge ; il aurait préféré que chacun amène sa nappe à carreaux. Sans doute pour faire plus populaire. Et, puisque le ridicule ne l'étouffe pas, il va même jusqu'à nous dire qu'il sait donc désormais, avec les nappes, cocardes et bonnets phrygiens, où est passée l'augmentation de sa taxe foncière ! (Tiens, voilà une info : le courageux anonyme, dont on sait qu'il travaille chez le second opérateur de téléphonie mobile, est propriétaire ! Il ne fait donc pas partie des "victimes du système" ni des plus défavorisés).
Vous l'aurez compris, ces critiques, comme toutes celles qu'Alternance Puteaux formule depuis sa création en juin 2008, ne sont pas très fondées. Et si on donnait la parole aux 250 participants ?