Tao de CritikSeries a écrit une critique critique de l’épisode 9 de Fringe, qu’il déclare être un bon épisode. Le meilleur jusqu’à présent ?
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Voilà cette fois on a un vrai bon épisode. L’enquête est réduite à son minimum et on s’intéresse davantage aux personnages de la série. Olivia continue de vivre une relation très particulière dans sa tête avec John Scott ce qui la perturbe beaucoup. Pas certain que sa nouvelle expérience dans le caisson lui aura permis de se défaire des souvenirs de son ex fiancé car cela semble être l’un des fils conducteurs de la saison.
John Scott semble lié au projet, en savoir plus qu’on ne pouvait le penser et donc sa mémoire est plus que jamais utile si on veut comprendre toute cette partie importante de l’histoire. Et j’aime beaucoup l’idée de voir Olivia guidée par les souvenirs de John. Ça ferait lourd si on utilisait le procédé à chaque fois à la manière des visions de Dead zone mais heureusement on ne va pas dans cette direction et c’est très bien utilisé. L’une des meilleures trouvailles de la série pour le moment. On explore intelligemment les souvenirs de John Scott en y distillant certains indices relatifs à l’enquête. Et on poursuit également dans l’énigmatique car John a pu voir Olivia à l’intérieur de son souvenir alors que cela était impossible selon Walter. D’ailleurs si on y réfléchit bien, Olivia qui s’est elle même envoyée le mail par l’intermédiaire de la mémoire de Scott, non ? Du moins c’est comme cela que je vois les choses.
Grande première, j’ai réussi à supporter Olivia. Son cri de détresse quand elle demande de l’aide à Walter est très touchant. Cela dit, l’héroïne gagnerait sans doute à avoir une coiffure plus moderne. Elle fait un peu trop princesse avec sa longue chevelure blonde.
Le passé de Peter refait peu à peu surface. On ne sait pas encore dans quoi il est impliqué mais c’est un truc louche à voir les bad boys tout droit sortis d’un mauvais film de mafieux étant associés à l’histoire. Cela dit, on retrouve des phrases énigmatiques un peu risibles pour nous garder dans le secret. Comme on en parle de plus en plus, on va bien finir par en apprendre vraiment davantage. J’ai toujours un peu de mal avec la vie personnelle des personnages. Je râlais déjà en voyant Olivia pendue au téléphone avec sa copine en début d’épisode. Et le cliché de la femme battue avec le héros courant à son secours très peu pour moi.
Même si l’enquête du jour est liée à Massive dynamic, j’ai beaucoup aimé celle ci. La scène d’introduction est à nouveau formidable avec les papillons. Toujours dans le plus pur style X-files mais ça m’a pas dérangé. Olivia y va enfin franco dans sa discussion avec Nina Sharp. Les deux femmes ne sont décidément pas faites pour s’entendre. Au moins certains choses sont dîtes. Je n’aime pas aussi cette fausse collaboration de la part de Massive dynamic. C’est très hypocrite. Et Peter dit enfin ce que l’on voulait entendre depuis longtemps, le nom Massive dynamic est ridicule et fait automatiquement penser à une multinationale suspecte. On explore également toute la thématique de l’espionnage industriel et la revente illégale de technologie et on commence peu à peu à comprendre dans quoi John Scott était mouillé.
Je le déplorais il y a juste quelques épisodes. Cette fois on passe enfin au tutoiement en VF entre Olivia et Peter. Ça enlève une certaine lourdeur dans les dialogues. L’équipe de doublage a sans doute jugé utile d’attendre quelques épisodes afin d’employer le tu avec ces deux personnages.
Bilan : Fringe, ça fait des hauts et des bas mais globalement la série s’améliore malgré quelques touches toujours assez poussives. Je commence néanmoins à m’habituer aux personnages et à leur dynamique. On commence également à croire davantage aux intrigues ou alors je m’habitue peut être tout simplement aux histoires à la limite de la science et du possible. La série semble cette fois réellement lancée. On appréhende bien les personnages et l’intrigue centrale du projet et petit à petit les intrigues du jour s’améliorent. Fringe serait elle enfin sur la bonne voie ? Sauf si c’est une simple vue de l’esprit.