Après une brève session extraordinaire fin septembre, les députés et sénateurs retrouvent en ce début octobre leurs bancs respectifs pour la session ordinaire 2007-2008 du Parlement alors que les premiers tiraillements sont apparus au sein de la majorité présidentielle.
Tandis que la session extraordinaire de juillet s’était déroulée sans encombre, plusieurs parlementaires de l’UMP comme du Nouveau centre (NC) ont émis ces derniers jours quelques réserves sur des textes déjà débattus ou à venir.
Déjà, lors de la courte - elle n’aura duré que quatre jours - session extraordinaire de septembre, plusieurs députés et sénateurs ont exprimé des doutes sur des mesures adoptées début août dans le “paquet fiscal”, estimant que plusieurs d’entre elles étaient perçues comme bénéficiant aux catégories sociales les plus aisées.
D’autres, comme Pierre Méhaignerie (UMP), président de la commission des Affaires sociales du Palais-Bourbon, craignent que la mesure relative aux heures supplémentaires n’obtienne pas le succès escompté.
Le débat sur le texte relatif à la “maîtrise de l’immigration”, et plus particulièrement l’amendement concernant les tests ADN, a provoqué quelques remous, plusieurs députés UMP et NC n’hésitant pas à voter contre.
Une partie du groupe UMP du Sénat, notamment l’ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, ont joint leur voix à leurs collègues du centre et de la gauche et ainsi permis le rejet de cet amendement controversé par la commission des Lois de la Haute assemblée.
DÉPÔT D’AMENDEMENTS
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