Le nom de ce pays trouve son origine dans le guaraní, et selon le poète uruguayen Juan Zorrilla de San Martín, il signifierait fleuve aux oiseaux peints. Les Indiens Guarani constituent les groupes les plus méridionaux de la famille Tupi, la plus largement distribuée sur le continent sud-américain au temps de sa découverte. Jusqu'au XVIIe siècle, ils occupaient le sud de la côte brésilienne et s'étendaient vers l'intérieur jusqu'au fleuve Paraguay. Tard venus sur ces terres où les avaient conduits de récentes migrations, ils étaient alors en pleine expansion géographique et démographique.
La comparsa est une danse de procession ou de marche d'origine africaine qui a envahi les carnavals et les fêtes profanes. Le mot désigne à la fois la danse et le groupe de danseurs et de musiciens. La comparsa uruguayenne est à l'Uruguay ce que l'école de samba est au Brésil.
La murga issu de l’héritage africain des uruguayens et des argentins ; la négritude, se conserve dans ce genre musical. Notons que d’importants danseurs de tango ont aussi été d’importants danseurs de cette danse. La murga leur donnait la possibilité de s’exprimer librement, de laisser de côté les préjugés et les codes des bals populaires pour s’abandonner, corps et âme, à la transe magique de cette danse. La murga uruguayenne, « la catharsis du tango », est le moment où la passion contrôlée où le danseur explose et s’exprime sans limite jusqu’au saut le plus haut d’une mantanza.
Le tango est aussi une musique et danse populaire du pays, qui s´est développé simultanément à Montevideo et à Buenos Aires. Il a été profondément influencé par la danse et la musique africaines. Le plus célèbre des tangos, « La Cumparsita », a par exemple pour auteur Gerardo Matos Rodríguez. Devenu depuis le tango le plus célèbre au monde, il passera 20 ans de sa vie à se battre pour récupérer ses droits d'auteurs. Il gagnera contre Ricordi (qui avait racheté les droits à Breyer) ainsi que contre Maroni et Contursi.
Les querelles sur l'histoire de la Cumparsita sont nombreuses. Ce morceau fut composé en 1915 ou 1916 par le musicien uruguayen Gerardo Hernán Matos Rodríguez (1897-1948), avec peut-être dès la première version des arrangements de Roberto Firpo. Il semble avoir été joué pour la première fois en 1916 à Montevideo.
LA CUMPARSITAMatos Rodríguez ne lui donna pas de paroles à ce moment. Il resta inconnu jusqu'en 1924, quand les paroliers argentins Enrique Maroni et Pascual Contursi écrivirent de nouvelles paroles pour l'intégrer à un de leurs spectacles. Le morceau fut ensuite enregistré par Carlos Gardel en 1927, et connut un succès fulgurant. Matos Rodríguez avait vendu les droits d'auteur de la partition à la filiale discographique argentine de Casa Ricordi ; cependant cette vente ayant eu lieu alors qu'il était encore mineur, il put la faire annuler. Il écrivit d'autres paroles qui furent enregistrées par Roberto Díaz.
musique pour brioul (Colonia Uruguay sélectionné dans Voyage et Amérique du SudL'Uruguay et la musique de fusion de styles
La musique populaire, de l'Uruguay met aussi l'accent sur le rock( depusi les année 60 avec des groupes comme Los Shakers et Los Mockers), le jazz et bien d'autres formes occidentales. Outre les styles des musiques traditionnelle du pays présente des artistes qui savent combiner des styles provenant d'autres origines. Certains groupes de rock par exemple, ont composé des chansons étonnantes qui combinent rock avec rythme candombe.
Take the lead-La Cumparsita (Tango Remix) sélectionné dans Musique et Variété / ChansonLa música uruguaya, dada su situación geográfica y porque los límites de las expresiones culturales, y la música más que otras, no reconocen las fronteras políticas, comparte muchos ritmos con sus vecinos: por el norte y por el este con Brasil, por el oeste y a través del Río de la Plata, con Argentina, e inclusive, con Paraguay, ya que la cultura guaranítica atraviesa las provincias del Litoral argentino y penetra en la Banda Oriental. Así aparecen géneros compartidos como la milonga, el gato, el estilo, la litoraleña, el pericón, la cifra, la chamarrita, la vidalita, el rasguido doble, el triste, el cielito, la maxixa, el xote, la polca, el chico zapateado,etc., pero la música de Uruguay posee además ritmos que le son exclusivos, como el candombe montevideano y la murga uruguaya, que tienen su apogeo en el Carnaval, o la serranera, creada en Treinta y Tres por Rubén Lena. Y así como en algún momento aparece el candombe en Buenos Aires, pero con un alcance limitado, existe también el tango en Montevideo, con un desarrollo independiente del argentino.
Uruguay has a number of local musical forms. The most distinctive ones are tango, murga, a form of musical theatre, and candombe, an afro-Uruguayan type of music which occur yearly during the Carnival period. There is also milonga, a folk guitar and song form deriving from Spanish traditions and related to similar forms found in many Hispanic-American countries. The famed tango singer Carlos Gardel is rumoured to have been from the Uruguayan town of Tacuarembó. The popular music of Uruguay, which focuses on rock, jazz and many other Western forms, frequently makes reference to the distinctly Uruguayan sounds mentioned above. The group Los Shakers, 1960s imitators of The Beatles, deserve a special mention as the band that kickstarted the Argentine rock scene. Also, cumbia, a music style popular throughout most of Central and South America is widely enjoyed by the Uruguayan people, particularly in the rural areas.