Est-ce que l’état doit dédommager tous les investisseurs qui tentaient de cacher leurs actifs et de se soustraire à l’impôt? Je comprends très bien pourquoi des clients de Norshield et de Jones n’osent pas porter plainte! On se garde une petite gêne!
La directrice générale de l’institut québécois de planification financière détourne l’affaire Jones et exige un Ordre professionnel qui encadre davantage! Qu’est-ce qu’un Ordre professionnel des Planificateurs aurait bien pu faire ici? Rien ne dit que Jones n’était membre de l’Ordre des Administrateurs Agrées ou des Rose Croix, ou de l’Ordre du temple solaire! Un Ordre professionnel? Comme celui des médecins, qui protège d’abord le médecin contre les méchants patients?
Si un Ordre des planificateurs financiers venait à voir le jour, que ferait-on des conseillers en sécurité financière, des représentants en épargne collective et des conseillers en valeurs? A ce que je sache, ce sont bien eux qui sont les “Spécialistes” des produits. Madame Houle-LeSarge de l’IQPF oublie qu’il y a déjà la Chambre de la Sécurité Financière et l’AMF qui jouent exactement le même rôle. Un autre palier=juste du papier!
Ça fera quoi avec des clients qui DÉSIRENT envoyer leurs fonds aux Bahamas avec un consultant qui n’a aucun permis de travail?
J’appuierais volontiers la création d’un Ordre des planificateurs financiers qui interdira à ses membres de vendre des produits financiers à commission afin d’éviter les conflits d’intérêts. Mon appui sera aussi conditionnel à ce que les planificateurs qui ne font pas un minimum de planifications financières (par exemple 10 par année) perdent leur titre. À mes yeux, un architecte qui ne se fait pas de plan devient un promoteur!
Regardez juste dans le réseau de Desjardins. Je suis curieux que connaître le nombre de “pl.fin.” qui vident les guichets, étampent des traites, comptent du p’tit change et changent les rouleaux d’imprimantes. Quelques dizaines seulement font des analyses et projections financières. Sur les 4800 planificateurs de la province, une majorité travaille dans les réseaux captifs et a le titre parce que leurs directeurs les ont obligés. Parce que le mot sonne bien. Dans le quotidien, ils sont vendeurs et caissiers!