"La vie c'est comme une boîte de chocolat !"
Il s'agit d'un film d'horreur américain qui sortira dans nos salles obscures le 29 juillet 2009 (le film sortira aux Etats-Unis le 1er août 2009) et dont la durée est de 1 heure 25.
"Midnight meat train" est un film réalisé par Ryuhei Kitamura.
Le film à été produit par Clive Barker, Gary Lucchesi, Eric Reid, Tom Rosenberg, Jorge Saralegui, Richard Wright, Beth DePatie et James McQuaide.
Le scénario à été écris par Jeff Buhler d'après l'œuvre de Clive Barker.
La musique du film à été composée par Johannes Kobilke et Robb Williamson.
Film interdit en salles aux moins de 16 ans.
Avant Ryuhei Kitamura, le directeur artistique Patrick Tatopouloss ("I, Robot") a un temps été attaché à la réalisation de "Midnight Meat Train".
Avant d'être persécuté par Vinnie Jones dans "Midnight Meat Train", Bradley Cooper a pu être vu dans des séries telles qu' "Alias", "Les Forces du Mal" et "Nip/Tuck". En 2009, on a aussi pu le retrouver sur grand écran dans la très bonne comédie "Very bad trip".
"Midnight Meat Train" est le premier film américain du Japonais Ryuhei Kitamura, réalisateur de "Versus l'ultime guerrier" et "Godzilla Final Wars".
Le scénario est tiré de la nouvelle éponyme de la série des "Livres de Sang" traduite en français sous le titre "Le train de l’abattoir", du cultissime auteur de littérature horrifique Clive Barker. Le premier tome des "Livres de Sang" contenant la nouvelle est paru en 1984, en même temps que les tomes 2 et 3. Stephen King en personne a dit alors de Clive Barker qu’il était "l’avenir du roman d’épouvante". Avec une telle publicité, la carrière multi-facette de l’auteur était lancée : tour à tour écrivain, scénariste et réalisateur, il s’est depuis lors érigé en maître de l’épouvante. L’adaptation cinématographique de "Midnight Meat Train", œuvre largement plébiscitée, était donc attendue de pied ferme par les fans.
Le tournage du film a débuté le 18 mars 2007 pour une durée de 35 jours, mais il aura fallu attendre longtemps avant que le projet puisse enfin voir le jour.
Clive Barker confie s’être lancé dans l’écriture vers l’âge de vingt ans, au début des années 80, pour "ordonner sous forme de courtes histoires les pensées malsaines et sombres qui hantaient son esprit". Il raconte : "Ce qui m’intéressait,c’était de montrer que l’horreur pouvait être un genre beaucoup plus vaste que les formes qu’elle connaissait alors. A travers les six tomes de l’anthologie, je voulais montrer l’horreur sous d’autres formes, dans un style très ouvert, en y injectant une dose d’humour, des scènes gore, de la subtilité et même un peu de paranormal et d’émotion."
Clive Barker vivait à New York à la fin des années 70. La ville était alors le théâtre de crimes atroces perpétrés à bord de trains de nuit, ce qui fut pour Barker une source d’inspiration pour sa nouvelle "Le train de l’abattoir". L’auteur précise :"Le film est extrêmement fidèle à la nouvelle et je peux affirmer avec certitude que ceux qui l’ont aimée ne seront pas déçus."
"Le train de l’abattoir" a été la première nouvelle du premier tome des "Livres de Sang" et c’est également l’un des premiers écrits de Clive Barker. Il explique : "C’est une descente interminable vers la folie et la noirceur, qui transgresse tous les interdits sociaux. Joseph Campbell, écrivain et spécialiste de la mythologie comparée, pensait que toutes les histoires relèvent d’un même mythe, et que tous les héros suivent un parcours qui s’inscrit dans le même schéma. Pour lui, l’idée d’un héros qui embarque pour un voyage initiatique et descend peu à peu dans les abîmes de l’Enfer appartient à ce schéma. Dans le cas de Leon, il s’agit du monde souterrain sous la ville de New York."
Avec le film, Clive Barker espère offrir au public une expérience terrifiante avec une dimension émotionnelle : "Les acteurs ont vraiment fait un travail de composition remarquable, ils ont su développer leurs personnages pour les rendre intéressants et attachants. Loin d’un conte d’horreur basique, on suit la descente aux enfers d’un homme abandonnant sa propre identité pour se fondre dans un décor macabre, se transformant progressivement en serviteur de l’Ombre. Mais peut-être sommes-nous tous confrontés à ce genre de choix un jour ou l’autre…"
Pour adapter la nouvelle de 27 pages sous forme de long-métrage, les studios ont fait appel aux services de Jeff Buhler, qui signe ici son premier scénario pour le cinéma. Ami de longue date de Joe Daley, l’associé à la production de Clive Barker et coproducteur du film, Buhler espérait depuis longtemps une occasion de collaborer avec Barker. Il raconte : "C’était inespéré ! Joe réfléchissait à la manière dont il pourrait adapter les 'Livres de Sang' pour le cinéma. Il est arrivé un jour avec un exemplaire dédicacé pour moi en me demandant de le relire pour y puiser des idées de scénario. Je l’ai remercié pour le livre – une édition collector, dédicacée par Clive Barker ! – et je lui ai dit tout de suite que je savais déjà sur quelle nouvelle je voulais travailler : 'Le train de l’abattoir.' "
Pour développer la structure du scénario, Buhler s’est d’abord focalisé sur une histoire classique mettant en scène un tueur en série, mais il s’est rapidement aperçu que l’aventure allait l’amener bien au-delà. Il explique : "Le scénario de 'Midnight Meat Train' repose sur l’obsession d’un photographe pour un tueur. Cette fascination morbide nourrit son art. En fait, le personnage de Leon a été réinventé pour le film : dans l’histoire écrite par Barker, on vit les événements depuis l’intérieur des pensées du personnage, mais ce qui fonctionnait à la perfection à l’écrit ne marchait plus dans un média visuel. Il fallait trouver à tout prix un moyen de transposer cela à l’écran. Alors l’idée nous est venue d’en faire un photographe : tous ses sentiments, les recoins obscurs de son âme et l’obsession maladive qu’il voue aux bas-fonds sordides de la ville se retrouvent imprimés sur papier glacé. C’est un type assez naïf pour croire qu’il doit au hasard sa rencontre avec Mahogany. Il se laisse aspirer au cœur d’un univers cauchemardesque dont il ne soupçonnait pas l’existence. On retrouve bien là la griffe de Clive Barker."
En 2006, année de leur rencontre avec Kitamura, Tom Rosenberg et Gary Lucchesi lui annoncèrent leur intention d’adapter "Midnight Meat Train" pour le cinéma et cherchèrent à savoir s’il connaissait l’œuvre de Clive Barker. Sa réponse fut immédiate : "Bien sûr que je connaissais ! J’avais acheté le premier tome des 'Livres de Sang' le jour même de sa sortie au Japon en 87, et je l’avais lu d’une traite". Preuve de son admiration, l’édition japonaise a conservé sa place dans sa bibliothèque.
Kitamura déclare : "Les responsables de Lakeshore m’ont fait lire le script et je l’ai trouvé très bien ficelé. En fan absolu de Barker, c’était une immense opportunité qui s’offrait à moi ; son talent et son imagination sont absolument hors du commun." Il ajoute : " 'Midnight Meat Train' est à mon sens l’un des films les plus gore et les plus sanglants réalisés à ce jour. Il est réellement terrifiant, mais la mort n’en est pas le thème unique. La relation intense qui lie Leon et Maya m’a beaucoup inspiré, c’est elle qui m’a donné envie de me lancer dans l’aventure. Ne montrer que des scènes de boucherie gratuites ne m’intéressait pas, des tonnes de films le font déjà très bien. Je recherchais une bonne histoire, de l’intensité et des personnages profonds. Avec mon équipe, les acteurs et les producteurs, nous avons vraiment fait le maximum pour donner vie à cette histoire incroyable. D’un point de vue purement technique, tout devait être inédit, des angles de vue à la photographie, en passant par le travail de caméra, les décors… Nous voulions que le résultat ne ressemble à rien de connu."
A propos du choix de l’acteur qui incarnerait Mahogany, le réalisateur confie : "J’avais sérieusement envisagé de confier ce rôle à une superstar des années 80, mais les producteurs préféraient un acteur moins connu pour que l’attention reste centrée sur l’histoire. J’ai appris par la suite que Vinnie Jones était intéressé par le film et je me suis rendu à l’évidence… ce rôle lui allait comme un gant !"
Vinnie Jones savait qu’il tenait l’opportunité de forger un personnage qui pourrait bien entrer dans la légende : "Un rôle de serial killer dans un grand film peut vous élever au rang de personnage culte. Ce qu’il y avait de plus intéressant et de plus stimulant pour moi, c’était d’apprendre à faire passer des émotions à travers des gestes et des regards, parce que dans le film, Mahogany ne prononce pas un traître mot. Je n’avais donc aucun texte à mémoriser, mais tout mon travail consistait à chercher au fond de moi les attitudes et la gestuelle à adopter."
Tom Rosenberg, un des producteurs du film, espère apporter un souffle nouveau au cinéma horrifique grâce à "Midnight Meat Train". Il explique : "Toutes les idées préconçues que l’on peut se faire sur les films d’horreur – que ce soit le sang, la violence, l’action, les scènes gore, le rythme du film et l’escalade qui vous conduit inévitablement à l’horreur – tous ces aspects qui nous sont familiers sont repris dans le film pour mieux être mis en pièces. Nous avions envie d’offrir au public quelque chose de légèrement différent, de plus frais, de nouveau."
Clive Barker résume en plaisantant : " J’espère que les spectateurs vont mourir de peur en regardant le film. Je serai ravi s’ils perdent tout contrôle d’eux-mêmes! Mais le plus important à mes yeux, c’est qu’ils sortent de la salle en se disant que 'Midnight Meat Train' les a vraiment transportés où ils voulaient aller et qu’ils sont revenus indemnes d’un voyage en enfer. J’ai toujours pensé que les films d’horreur étaient un moyen d’affronter nos peurs les plus intimes ; on fait face à ce qui nous terrorise tout en sachant au fond de nous-mêmes qu’on ne craint rien. Les personnages meurent sous nos yeux et on est juste heureux de ne pas être à leur place. Avec ce film, le public va embarquer pour un périple terrifiant dont il sortira vivant, mais en se disant malgré tout qu’il revient de très loin..."
La plus grande partie de "Midnight Meat Train" a été filmée dans plusieurs stations de Los Angeles à bord de vrais métros, mais des rames ont également été reconstituées non loin de là dans les studios de Sun Valley, près de Burbank. Deux stations de métro ont été utilisées comme décors pour les scènes d’intérieur, dont celle du Los Angeles City College, à l’architecture ultramoderne. C’est sur l’un des escalators de cette station que Leon est mêlé à une bagarre avec les auteurs d’un viol collectif. La jeune femme asiatique à qui il vient en aide est interprétée par Norika Sato, qui tenait le rôle principal du dernier film de Kitamura, "Love Death". Une autre partie du tournage s’est déroulée dans une station nommée MTA Redline, dans le quartier de 5th and Hill.
Le spécialiste des effets de maquillage Matthew Mungle, oscarisé pour son travail sur "Dracula" de Francis Coppola, s’est vu confier la lourde responsabilité de réaliser tous les masques et les prothèses nécessaires au film. Nommé à trois reprises aux Oscars et travaillant actuellement sur "Les Experts", Mungle confie :"C’était un plaisir pour moi de pouvoir à nouveau concevoir des créatures monstrueuses. Je n’en avais pas eu l’occasion depuis des années."
Pour lui et son équipe, le travail le plus prenant a été la conception des cadavres des victimes de Mahogany. Il explique : "Nous avons fabriqué énormément de corps nus. A l’origine, les réalisateurs souhaitaient des corps écorchés révélant les muscles, mais ils ont fini par opter pour des corps déshabillés, pendus la tête en bas. C’était plus compliqué pour nous parce qu’il fallait fabriquer des corps suffisamment malléables pour les positionner comme on le voulait. Avec cette idée de cadavres nus, nous avons tout fabriqué entièrement. Nous avons fait des moulages de corps d’acteurs, nous avons mélangé des jambes et des troncs et les avons cousus ensemble en prenant soin de faire disparaître toutes les coutures.Ça n’a pas été une mince affaire, mais le résultat est à la hauteur de nos espérances."
Le budget de "Midnight meat train" s'est élevé à 15 millions de dollars.
En 2009, le film fut présenté en compétition lors du festival du film fantastique de Gerardmer où le film reparti avec le prix du jury Sci Fi. Le film fut aussi présenté en avant première la même année lors du Festival Paris cinéma hors compétition.
"Midnight meat train" est le titre français du film "The midnight meat train" dans sa version originale. Voici différents titres que ce film peut porter à travers le globe en fonction du pays dans lequel on le visualise :
- Dehset treni (Turquie),
- El tren de la medianoche (Argentine),
- El vagón de la muerte (Espagne),
- Kesköine liharong (Estonie),
- Nocny pociag z miesem (Pologne),
- Ponocni vlak smrti (Croatie),
- Prossima fermata - L'inferno (Italie),
- To treno tou mesyhtiou (Grèce)...
Bradley Cooper (Leon Kauffman), Vinnie Jones (Mahogany), Brooke Shields (Susan Hoff), Leslie Bibb (Maya), Roger Bart (Jurgis), Tony Curran (Le chauffeur), Peter Jacobson (Otto), Dan Callahan (Troy Talevesky), Barbara Eve Harris (Le Detective Lynn Hadley), Hawk Younkins (Jericho), Earl Carroll (Jack Franks), Stephanie Mace (Leigh Cooper), Greg Brown (Lola), Ted Raimi (Randle Cooper), Nora (Erika Sakaki)...
Leon Kaufman a révélé son talent de photographe à travers des clichés hautement provocants. Décidé à créer l’événement pour sa prochaine exposition, il est prêt à aller encore plus loin dans l’exploration des aspects les plus sombres de l’humanité. Lancé dans une quête obsessionnelle des pires aspects de l’homme, Leon s’intéresse à un tueur en série, Mahogany, qui traque les banlieusards prenant les derniers métros pour rentrer chez eux, avant de les tuer avec une sauvagerie inimaginable.La fascination de Leon pour Mahogany va le conduire de plus en plus loin dans les méandres du métro, au coeur même du mal. Sans le vouloir, il va entraîner Maya, sa petite amie, avec lui. Chaque ticket est peut-être un aller simple vers la mort…
Quand je me décide à voir ou non un film en salle, il y à plusieurs facteurs qui rentre en compte. Le casting, le scénario, le bouche à oreille... mais le principal déclic reste surtout le feeling. Il faut que j'en ressente l'envie et dès que j'ai vu l'affiche de "Midnight meat train", sans voir le pitch ni le casting j'ai eu envie de découvrir ce film. C'est donc avec joie que j'ai été le voir en avant première lors du festival Paris cinéma surtout qu'il faisait vraiment parti de mes attentes du mois.
Bien que mondialement connu, je n'ai pas eu la chance de lire un seul roman de Clive Barker. Ce film est même la première adaptation cinématographique que je vois d'une de ses œuvres (même si je prévois de voir prochainement la saga "Hellraiser" ;-) ). Je ne vais donc pas m'attarder à faire de comparaison avec la nouvelle dont le film est inspiré à savoir "Le train de l'abattoir" même si d'après ce que j'ai pu lire de la bouche même de l'auteur, le film serait l'adaptation la plus fidèle d'une de ses histoires. Passé ce détail, ce que je peux en revanche dire c'est que j'ai plutôt bien aimé ce film. Loin des habituels films d'horreur que j'ai pu voir dernièrement, ici le scénario privilégie la psychologie des personnages, l'installation d'un climat d'angoisse et une descente aux enfers plutôt qu'une simple succession de scènes gore. En effet, après avoir rapidement sympathiser avec le héros du film, on va le suivre dans sa quête de photographier "le cœur de la ville" qui va vite se transformer en une fascination pour un monde dont il ignore tout sauf peut être les dangers qui vont avec. C'est d'ailleurs en essayant d'aller plus loin, en essayant de comprendre que notre héros va se retrouver petit à petit entraîner dans un duel face à un serial killer sans aucun scrupule dont on découvrira les intentions que vers la toute fin du film. D'ailleurs, c'est là aussi un point fort du scénario car le spectateur va se sentir plongé en même temps que le photographe dans cette plongée souterraine avec la ferme intention d'essayer de comprendre ce qui s'y passe tout en évitant le danger. C'est d'ailleurs en plongeant dans cette intrigue que l'on va encore plus ressentir l'évolution du personnage principal qui rendra son face à face contre le tueur encore plus percutant. Bien sûr, une fois n'est pas coutume dans ce genre de production le film va user de quelques facilités (comme le coup du crochet pour attraper le métro pour ne citer que celui ci) mais celle ci vont pas forcément choquer et bien que le film utilise quelques facilités, je me suis laissé prendre au jeu. Les amateurs de sang en auront aussi pour leur argent puisque le film possède quelques scènes savoureuses mais au delà de tout ça, l'intrigue se veut vraiment captivante. La fin est très ouverte et poignante ce qui fait que lorsqu'on sors de la salle, on ne peut s'empêcher de faire nos propres hypothèses sur certaines questions qui restent sans réponses (peut être aussi dans le but de faire une suite aussi mais bon là je ne préfère pas m'avancer même si l'intrigue en as les moyens). Les dialogues sont quant à eux assez bien ficelé et certaine réplique sont même excellente tout comme le clin d'œil à "Forrest Gump".
Du point de vue du casting, Bradley Cooper incarne très bien le rôle de ce photographe. Si au début, j'ai eu un peu de mal à cerner ses motivations, j'ai en revanche beaucoup apprécier son évolution et le changement de comportement de ce personnage au fur et à mesure que le film avance. L'acteur joue d'ailleurs très bien sur cette évolution se montrant quelque peu fragile et fasciné au début pour devenir au final plus "dur" dans sa façon de jouer, la toute dernière de ses scènes mettant bien en valeur cette constante évolution. A ses côtés, Leslie Bibb est elle aussi très bonne. Bien que secondaire, il est assez intéressant de voir l'importance de son rôle dans ce film. En effet, l'actrice est loin d'avoir été engagée pour faire la potiche de service mais possède vraiment une profondeur dans son personnage. Elle va être celle qui va chercher à comprendre ce qui se passe réellement sans avoir à subir la fascination qu'à son mari dans le film. D'ailleurs, je pense qu'en fonction du ressenti qu'on à vis à vis de ce film, on se retrouvera plus facilement à travers un de ses deux personnages. Soit on sera fasciné et on va évoluer au fur et à mesure du film comme le photographe, soit on va chercher à voir ce film avec un peu de recul et essayer de comprendre ce qui se passe en ayant conscience du danger et de la peur comme Maya. C'est bien sûre qu'une libre interprétation que je donne là et ça n'engage que moi mais en tout cas pour ma part, c'est surtout à travers les yeux de Maya que je me suis senti le plus proche cherchant sans cesse à comprendre ce qui se montré sous mes yeux. D'autres seconds rôles sont aussi très bon comme Brooke Shields, Rogert Bart ou encore Peter Jacobson qui s'en sorte très bien malgré leur courte apparition au même titre que Tony Curran que j'aurais aimé voir un peu plus mais la palme revient sans nul doute à l'excellent Vinnie Jones dans le rôle de ce boucher du métro. Sans prononcer un seul mot, juste avec sa classe et son charisme l'acteur arrive à installé un climat d'angoisse. Taillé sur mesure pour ce personnage, il livre à travers son regard et une gestuelle calibré où chaque mouvement à son importance une prestation incroyable et s'inscrit à mes yeux parmi les serial killer marquant du cinéma. D'ailleurs, au vue de sa performance, il y à fort à parier que son rôle deviendra rapidement culte tant l'acteur y est convaincant et crédible. Au delà de sa masse physique, l'acteur impressionne surtout par la constance de son jeu et la force de son interprétation. Son face à face avec Bradley Cooper fonctionne à merveille en tout cas je trouve.
La mise en scène de Ryuhei Kitamura est elle aussi très bonne et contribue à la réussite du film. Je n'avais jamais vu de film de ce réalisateur auparavant (faut dire aussi que des titres tels que "Godzilla final wars" ou "Versus l'ultime guerrier" sont loin de m'accrocher même si je ne remets pas en doute leur qualité vu que je n'ai pas encore eu le temps de les voir). Pour un premier film que je découvre de lui, je suis convaincu. Le réalisateur opte pour une réalisation à l'esthétique soigné avec des plans assez originaux comme le toit des rames de métro où encore le jeu du chat et de la souris dans la boucherie où travaille Mahogany. Les scènes sanglantes sont efficaces et le réalisateur à eu la riche idée de les utiliser avec parcimonie ce qui fait que tout en nous livrant une œuvre rythmée, le film ne délaisse pas non plus l'intrigue et la psychologie des personnages ce qui n'est pas plus mal. Les décors sont en tout cas bien exploités et le film montre des choses très intéressantes. Les effets spéciaux sont eux aussi pas mal mais (peut être à cause du budget), on sens que cela aurait pu être mieux certains effets faisant vraiment ressentir le côté numérique. Cela rajoute un peu plus de charme à ce film qui opte aussi pour un certain humour léger mais présent. Je ne vais pas trop citer d'exemple car je veux éviter de trop en dévoiler pour ceux qui souhaite découvrir ce film mais certains effets visuels étant si exagéré que l'humour qu'ils dégagent dans le film est à mon avis volontaire comme peut être un petit clin d'œil à Sam Raimi dont le frère, Ted Raimi, fait une apparition. La bande originale signée Johannes Kobilke et Robb Williamson est quant à elle correcte et colle bien avec son sujet.
Au final, j'attendais pas grand chose de ce "Midnight meat train" mais j'ai bien aimé le film. Il y à certes des petits trucs qui lui font défaut mais le film reste plaisant à voir et parfois même assez jouissif. La fin ouverte nous permet de continuer le film une fois sorti de la salle mais pour une histoire de tueur dans le métro, je le trouve par exemple plus abouti qu'un "Creep" que j'avais déjà bien aimé. Le film se regarde avec plaisir en tout cas et plaira aux amateurs du genre tout en laissant une trace mémorable de l'excellente interprétation de Vinnie Jones et de Bradley Cooper, qui bien que plus léger, n'as rien à lui envier non plus. J'ai passé un très bon moment et Ryuhei Kitamura m'as en tout cas donné envie de lire la nouvelle de Clive Barker ce qui en soit est une bonne chose à mes yeux ;-) .
- Strange Strange Dark Star - InonCrash
- Whenever We Come Back - Breaking the Jar (feat. Blind Divine)
- Blue Hands - Manakin Moon
- Today's Remains - Three Dot Revelation
- S.O.S. (Anything But Love) - Apocalyptica
- Dismemberment Express - SLVTN
- Recluse - ALU
- Leon's Obsession - Robert Williamson & Johannes Kobilke
- Great Big Sleep - Second Coming
- Briton Load - Illusion of Order
- NACATL - Jason Hayes & Gerard K. Marino
- Scabs - Penetrator
- The Human Condition - Digital Dirt Heads
- End Credits - Robert Williamson & Johannes Kobilke
- Catching up to you - Alt-Ctrl-Sleep
- Song for April - Alt-Ctrl-Sleep
- Mind candy - Jaime Wyatt
- Moving Toward Something - Wyatt Butler
- I Am Controlled by Your Love - Helene Smith
- Big Black Sky - Chaser
- Insomnia - James Calvin Wilsey
- Luna (Instrumental) - Lolo
Figurant dans la bande originale du film "Midnight meat train", voici les paroles de la chanson "S.O.S. (Anything but love)" interprété par Apocalyptica :
Just a possession
Is the sex or only violence
That feeds your obsession
You send me to a broken state
Where I can take the pain
Just long enough
That I am numb
That I just disappear
So go on and fight me
Go on and scare me to death
Tell me I asked for it
Tell me I'll never forget
You could give me anything but love
Anything but love
Does it feel good tonight
Hurt me with nothing
Some sort of sick satisfaction
You Get from mimd fucking
Oh stripped down to my naked core
The darkest corners of my mind are yours
That's where you live
That's where you breathe
So go on and fight me
Go on and scare me to death
Dare me to leave you
Tell me I'd never forget
You could give me anything but love
Anything but love
Without any faith
Without any light
Can dare me to live
Can dare me to lie
Inside I am dead
So go on and fight me
Go on and scare me to death
I'll be the victim
You'll be the voice in my head
You could give me anything but love
Anything but love