Magazine En France
Vendredi 26 Juin 2009 - 1er jour
Comme prévu, lever matinal, très matinal : 3h 30.
Comme prévu, pas beaucoup dormi : la crainte de rater l'heure malgré le radio-réveil enclenché. Un grand classique chez moi.
Comme prévu, périphérique parisien pratiquement désert (le bonheur !)
Par contre, ce qui n'était pas prévu, c'est le retard affiché à Orly pour le vol vers Dakar : 2h 30.
Finalement il se montera à 3h 45 !
J'aime bien l'ambiance et le spectacle dans les aéroports, mais là !
En 6 heures de présence, je pourrais presque vous donner le nombre de boutiques, leurs horaires d'ouverture, les prix des articles vendus, tous les titres des journaux et revues en vente, le nombre de sièges dans les halls d'attente... Non, je plaisante, je n'ai pas compté, mais j'aurais largement eu le temps de le faire...
Enfin, à 11h 15 (au lieu de 7h 30) le 747 s'arrache du sol.
Dur le métier de vacancier.
Dakar - 30° - Beau temps, un peu lourd.
Lors d'un précédent débarquement dans la capitale sénégalaise en 1998, j'avais souvenir de problèmes pour la récupération des bagages. Onze ans plus tard, mêmes difficultés : le minuscule tapis roulant qui reçoit les sacs et valises de 500 passagers est complètement engorgé car la majorité des voyageurs est encore coincée devant les trois guichets de la police des frontières. Ajoutez à cela un contrôle parfois un peu tatillon (quelle adresse au Sénégal mentionner quand vous partez en circuit/bivouacs ?) et vous avez l'origine des deux heures nécessaires pour rassembler les six personnes de notre groupe.
Tous ces retards cumulés font que l'après-midi est déjà pas mal avancé quand nous nous installons dans le 4x4 qui va nous véhiculer pendant 15 jours. Le programme initialement prévu s'en trouve chamboulé.
Le guide/accompagnateur qui nous accueille ne s'inquiète pas. Il a un plan B prévu et si nécessaire un plan C, D, E... jusqu'à Z si besoin.
Pour l'instant, piscine à l'hôtel pour se détendre et se remettre du voyage.