La vie semble donc reprendre son cours et la profession bancaire s’accommoder de la situation.
Le dernier discours du Président de la Fédération Bancaire Française reflète une autosatisfaction. La profession se dit satisfaite des campagnes de communication destinées à encourager les acteurs économiques à se financer et considère avoir respecté ses engagements de moyens en matière d’octroi de crédits.
Pourtant, un récent sondage de l’IFOP dans six pays européens révèle la baisse de confiance des consommateurs européens envers le secteur bancaire et, en France, trois quarts des Français considèrent que leur chargé de clientèle n'a pas changé.
Dans l’interview publiée le 23 juin dernier, M. Pauget indiquait « nous sommes conscients de la très forte exigence de la société à notre égard ».
Certains publicitaires considèrent que la communication des banques françaises n’est pas audible et qu’elles n’ont pas encore les messages adaptés aux changements intervenus dans le système économique.
Alors, le changement viendra-t-il de banques étrangères qui auraient décidé de s’engager dans une nouvelle relation commerciale avec leurs clients ou sera-t-il suscité par l’apparition de nouveaux concurrents ? Les deux peut-être.
Anne