Manuel Valls, vous n'êtes qu'un imposteur

C'est à la lecture du billet de Jean-Michel Normand du Monde que mon sang s'est glacé. Plus précisément à la ligne : Hormis Manuel Valls, qui compare la première secrétaire du PS au chef d'orchestre du Titanic. L'article en lui-même n'est qu'un florilège des bons-mots des dirigeants socialistes prompts à l'auto-flagellation.

Manuel Valls avec une telle déclaration vient de franchir une étape - c'est du "one step beyond" dans le masochisme. Sincèrement, je viens du privé et une telle déclaration signifie "la porte" purement et simplement, avec une explication immédiate avec le patron, en l'occurrence Martine Aubry.

Comment un élu socialiste peut-il tenir de tels propos dans la presse ? je reste stupéfait par de tels agissements et une si petite vision de sa fonction.

J'aimerais lui rappeler des choses simples: il a été élu par des électeurs et si il bouffe tous les soirs, c'est grâce à ce parti qui possède un patron. Un patron qui plus est démocratiquement élu. Il voudrait sans doute être calife à la place du calife, mais ce n'est pas ce cas de figure actuellement.

Martine Aubry: il faut s'imposer maintenant!

Cette désinvolture inacceptable mérite une sanction (et pourtant je suis doué d'une nature plutôt laxiste). De telles réactions mettent en avant leurs auteurs au détriment de leur parti. "Se payer sur la peau de la bête" est la rhétorique actuelle de certains dirigeants du PS.

Pourtant, en ces temps de crise où la détresse se lit tous les matins dans les quotidiens, de telles réactions ne peuvent être l'oeuvre que d'inconséquents personnages.

Un peu de dignité, je vous prie Monsieur Valls.

Madame Aubry, vous avez le devoir de recadrer impérativement ce débutant, il en a besoin. Votre parti a besoin d'ordre avant tout.

Manuel valls mérite son recadrage, s'il n'est pas content un couvert au chaud l'attend en face, je suis de plus persuadé qu'il sera accueilli à bras ouvert.

Une chose est certaine Manuel Valls, vous n'avez aucunement la stature d'un chef de l'état en l'état actuel des choses.

Des excuses de votre part seraient un premier pas, si vous décidez de rester dans ce parti.