Tailspin // 2 7oo ooo tlsp.
Eli Stone a retrouvé un peu de sa folie et de son originalité à travers cet épisode. Notamment via les frasques, certes discrétes, de Patti : "I Don't Do TP (Toilet Paper) !". Mais aussi, et surtout, grâce aux visions d'Eli. Celle du début d'épisode avait un goût de déjà-vu (ce n'est pas la première fois qu'un avion passe au dessus de sa tête en manquant de l'écraser) mais la suite était pleine de surprises, et je retiens surtout l'apparition de Grace à 16-17 ans. D'ailleurs, l'actrice a été plutôt bien choisie avec sa mimique finale, si caractéristique du jeu de Katie Holmes. Je suis persuadé que si la série avait duré, l'actrice serait revenue, pourquoi pas pour le dernier épisode, histoire de clôturer dignement la saison... ou la série ! Là, ils n'ont pas eu le temps. La vision d'Eli, liée à celle de son père, n'avait pas grand grand intérêt en soi mais c'était une belle idée. Les apparitions de Mr Stone sont toujours très fortes en émotion, celle-ci n'a pas dérogé à la règle.
Le cas de la semaine était intéressant, très lié à l'actualité encore une fois, puisque consacré aux fameux parachutes dorés dont on parle beaucoup en ces temps de crise. Et la série s'est permise de ressortir sa carte magique : l'utopie ! Bien-sûr que le procès mené par Eli et Jordan est totalement utopiste mais c'est justement tout l'intérêt de la chose. N'est-ce pas ce dont on a besoin par les temps qui courent ? A coté de ça, la rivalité entre Weathersby et Posner a été bien utilisée à l'occasion du remise de prix. L'occasion pour Tom Amandes de jouer le salaud imbu de lui-même à la perfection ! Dans mes souvenirs, Posner n'était pas aussi con. On se dirige vers une Maggie de retour au cabinet Weathersby, puisque les méthodes de Posner la dégoûte et à juste titre ! Sinon, pas mal de guests dans cet épisode, pas de grands noms mais des visages que les sériphiles connaissent bien : Kurt Fuller, Gina Torres, Todd Grinnell et toujours Kerr Smith bien-sûr.
// Bilan // On a connu mieux mais cet avant-dernier épisode d'Eli Stone est correct, avec pas mal de bonnes idées. Il manque malheureusement toujours quelque chose.