Souvenez-vous de cette note du 29 mai 2009 “Ces Audi qui me font peur”. J’ai reçu un très bon commentaire qui m’incite aujourd’hui à continuer “l’histoire. Donner du sens. Décrypter. Pourquoi certains modèles de voiture me font-elles froid dans le dos ? Un commentaire qui semble émaner d’un lecteur très au fait du langage des designers automobiles. Un lecteur peut-être lui-même designer ou proche des concepteurs. “On utilise beaucoup de termes morphologiques propres à l'Homme. Epaules, croupe...”, dit-il. Il parle de “lumières Angel ou de demon eyes”. Il va même jusqu’à étendre le phénomène aux objets du quotidien comme certaines télécommandes “qui sont aussi méchantes que les SUV sont vilains”. Bref, les voitures et certains de nos objets quotidiens se mutent en êtres humains. Des genres d’androïdes plus ou moins sympathiques qui semblent bien décidés à en découdre avec leurs propriétaires…
Et si nos voitures, sous l’effet conjugué du design et du marketing, étaient en passe d’échapper à leurs propriétaires ? Devenir des personnages à part entière. Ne plus se satisfaire d’un rôle mineur comme celui de porter sagement le statut de son conducteur. Regardez cette parodie de la publicité de la C4 de Citroën qui en dit long sur la dépendance des conducteurs. (Parodie Pub Citroen C4 | Chevrolet Transformer).
Je suis ouvert à toute forme de contribution, des images, des regards, des yeux, des épaules, des bras, des croupes, mais aussi des idées, des commentaires. Tenter de décrypter ce que les voitures cherchent à nous dire, comment elles envisagent leur avenir avec nous, les êtres humains... Et je suis persuadé que l'on peut encore continuer l'histoire, une histoire qui ne manquera pas de nous surprendre sur l’évolution de cette relation intime que nous lie à nos automobiles. Et par delà même nous éclairer sur ce qui fait l’essence (le carburant) d’une marque…
Bonnes vacances !