Bien vente d'abord jusqu'a ce que Mr Volvo fasse la jonction vers une heure du mat et puis un petit 7 noeud au pres bon plein avec le soleil nous permet de lambiner a la voile. Galapiat n'a pas pour vocation de briller entre 3 bouees. Pour autant, avec de bonnes voiles, une carene propre et bien regle sur son rail, meme charge a bloc, il parvient tout de meme a exploiter avec elegance le moindre souffle aui condamnerait bien des croiseurs a faire craquer le moteur.
Visuel Ponza, entre la fin de la sieste des enfants et leur gouter qu'ils etalent consciencieusement sur la table, la brise passant au portant, on trouve un creneau pour tester le spi maintenant que je dispose de l'accastillage ad hoc. Un peu rafistole de partout, il fera quand meme bien l'affaire dans du light medium a l'avenir.
J'etais moyennement motive par ces iles et comme souvent, j'avais tort. Ponza, Ventotene Ischia et Procida donnent moins envie de se baigner que les eaux critallines de Corse ou de Sardaigne. En revanche, le charme des ports aux maisons pastel fatiguees, les dedales de ruelles moyenageuse et la vie foisonnante du sud de l'Italie font de ces escales un delice. J'aime Ponza parce que c'est la premiere, Ventotene, la plus calme, et Procida la plus orientale.
Quant a l'escale Napolitaine, elle n'a pas eu lieu. Pas faute d'avoir tente pourtant. Je comprends desormais pouquoi l'Imray precise qu'atterir a Naples est "un casse tete" : tout simplement parce que ses ports ne comptent aucune place "passager". Les italiens etant peu adeptes de la VHF, pas d'autres moyens que d'aller se faire refouler sur place. Sannazzaro nous snobe et ne gere que les Yachts de plus de 40m, Santa Lucia nous devisage alors que nous y maraudons dans l'espoir de forcer un petit bout de ponton, Quant a Marina Vigliena, et bien elle n existe tout simplement pas....