L'agenda des marchés était très peu fourni aujourd'hui avant la journée de demain pendant laquelle paraîtront les ventes
au détail aux USA pour le mois dernier, les prix à la production (juin) et les stocks des entreprises au titre du mois de mai alors qu'en Europe, l'indice Zew allemand pourrait animer la fin
de matinée.
* Seul le déficit budgétaire américain était au programme avec un alourdissement comme attendu de 94 milliards $ en juin ce qui porte pour la première fois le total à plus de 1
000 milliards $, à 1086 Mds $ exactement depuis le début de l'exercice en octobre 2008.
Les recettes baissent de 17 % alors que les dépenses s'envolent de 37 % sur un an à la fin du 1er semestre.
* En Europe, le train de la hausse a été assuré par Francfort qui prend + 3,19 % à 4 722,34 points et Amsterdam (+ 2,71
%) qui bénéficie d'un gain de Philips + 7,26 % à 13,89 € en raison d'un résultat positif au 2nd trimestre de 45 millions € contre une perte de 132 Mio € anticipée (à comparer avec 732 Mio € de bénéfice un an plus tôt, soit une baisse de - 94 % / Le groupe a réussi néanmoins à amortir une chute de 19 % de son chiffre d'affaires sur la
période)
Paris s'offre un rebond de 2,31 % à 3 052,08 points dans une configuration d'ensemble détaillée un peu plus tôt en
cours de séance → CAC 40 - Analyse graphique
La phase de baisse initiée le 2 juillet dernier a été brisée ce jour comme le montre le graphe ci-dessus en
intraday. Il reste néanmoins pour les prochaines heures à confirmer le passage de la résistance en vert sur cette unité de temps de très court terme (qui correspond elle-même à la
résistance revue cette après-midi reprise en blanc dans l'encadré en gris)
Le Dow Jones gagne + 2,27 % à 8 331,68 points emmené par les bancaires (l'indice BKX réalise la plus forte hausse depuis la 1ère quinzaine de mai à + 6,53 %)
→ "de retour de week-end" :
. A consulter : Note de conjoncture immobilière des notaires de France - Juillet 2009 - Evolution des prix au m2 et comparatif des valorisations au plan international (ci-dessous)
. c'est dans l'air du temps : les nouvelles habitudes de dépenses des ménages américains suivant une étude réalisée fin mars par McKinsey. 90 % des répondants disent avoir réduit
leurs dépenses en raison de la crise dont 33 % de manière "significative".