Vacarmes

Publié le 08 juillet 2009 par Achigan
À toi, vieux corps déprimé. À toi, silhouette de tôle dure.
J'arrive de même dans ta chambre à gaz.
Je viens te donner ma charge explosive en main propre.
Je suis au bord des lèvres.
Je peux pu comprendre, pu sentir.
Pu exister, je pensais que ça se pouvait pas.
Je suis devenu un reflet défiguré de moi-même.
Je sais que je parle trop, mais il faut que je m'explique.
Il faut que je trouve où il se cache celui qui a mangé ma tête.