L’homme politique américain a une vie de chien. Sarah Palin ne l’a pas supportée. Elle renonce à une carrière politique qui aurait pu être brillante. Son départ est l’occasion d’une description de son électorat, qui joue un rôle clé dans toute élection :
Le type de gens qui soutiennent Mme Palin a plusieurs griefs. Ils sont moins bien éduqués que la moyenne américaine, si bien que le marché du travail leur est inamical depuis des années. Ils sont souvent blancs et hommes, mais ils ne se sentent pas privilégiés et s’irritent de la façon dont la discrimination positive les discrimine. En bref, c’est la base du parti républicain.
Cette population est dans une bizarre situation. Haïe par les démocrates qui lui préfèrent des minorités plus dignes de leurs bons sentiments, elle est mise au chômage par les milieux d’affaires généralement associés aux Républicains. Seuls les populistes s’intéressent à eux.
Tant que l’élite américaine croira que cette population doit être traitée soit comme criminelle (Démocrates), soit à coup de pains et de jeux (Républicains), la démocratie américaine sera en échec.
Une telle population est présente et traitée avec autant de mépris en France.
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