La démarche de Barack Obama en matière diplomatique repose sur une communication nouvelle : le discours inclusif.
Le discours d'Obama est structuré autour de deux axes : les faits et l'histoire compréhensible par le plus grand nombre.
Il a délibérément rompu avec les discours "exclusifs" c'est à dire des discours intellectuels qui manient des concepts généraux et qui sont qualifiés d'exclusifs dans la mesure où ils excluent ceux qui ne comprennent pas ces concepts.
Le discours inclusif doit être compris par un ouvrier d'usine sans la moindre difficulté.
Les faits sont rattachés à la vie de tous les jours et l'histoire est une séquence de vie.
Cette méthode appliquée à la diplomatie donne actuellement des effets très impactants parce que c'était un domaine peu habitué à de telles démarches. Les "affaires étrangères" deviennent ainsi très "intérieures". Le dernier voyage en Afrique est une réussite du genre en la matière y compris le rappel à la visite de Buchenwald qui permet de renouer avec un électorat juif actuellement déstabilisé par la politique arabe de la nouvelle administration Américaine.