Magazine Poésie
trop vite et bien trop lent, le temps, inexorablement, accomplit sa basse besogne, comme une jeu, tatillon, mais agréable parfois sous la douceur sucrée du vent, quand la chaleur tue, et que l'eau
manque: des millions de pauvres créatures lassées de ce désert qui avance, au rythme des bulls et pelleteuses qui la nature jouent, et la voilà qui saigne des bombes libératrices que nous envoyons
comme message de paix, un occident qui pense au bien de l'humanité, j'ai vu ce reportage où on voit ces ravages, des forêts décimées pour des palmeraies , biocarburants, modèle d'une nouvelle
avancée d'une pensée conquérante, à la pelle, de pays qui émergent et imposent le joug, et de nouvelles pages, sélectives, de petits peuples avilis et condamnés pour le dieu du commerce, aucune
voix pour s'élever très haut et refuser le mal, normal, tous y participent, chacun à sa façon, normal, le sang qui coule nous pénètre tous; Dieu qui perce et révèle au grand jour ce découpage,
arrangements planétaires, où chacun sympathise , et le mal et la mort ont noyé les consciences, on ne peut plus rien faire, ils ont fiché l'univers, plus rien ne bouge , juste pour nous, de
s'armer... de patience!