U2 au Stade de France, it's a beautiful day !

Publié le 13 juillet 2009 par Guillaume @influencelesite


C était hier soir que la groupe irlandais investissait notre cher territoire pour la tournée « U 360° ». La France leur a réservé un accueil extraordinaire puisque les deux concerts au Stade de France ont été rapidement complets (à l'heure où de nos jours, les salles de concerts ont du mal a se remplir).


Une fois les portes du stade ouvertes vers 17h30 pour les plus chanceux (17h45 pour certaines portes restant désespérément fermées car le service de sécurité n'étant pas arrivé, au grand dam des fans voyant les autres fans se précipiter dans l'arène).


D'abord, on est ébloui face à l’infrastructure tentaculaire et l'immense du décor. Cette capsule placée en bout de stade nous interpelle sur les secrets qu’elle dissimule. On devine un couloir circulaire et une scène à l'intérieur de ce cercle. Entre les deux cercles, un public qui a payé plus cher pour être au plus prés du groupe. Au dessus, une sorte de foret orangé entouré lui-même d'un écran circulaire énorme.

La foule s'installe tranquillement, il y a là toutes les nationalités, de la Russie au Portugal en passant par l’Italie, l Angleterre. Cette foule cosmopolite est bien calme et prend vie avec la première partie, Kayser Chiefs, qui met une jolie ambiance à partir de 19h35 pour un set d'une petite heure !
L'ambiance hélas, diminue d'un coup et ce n'est pas quelques ola qui parviennent à mettre le feu.


L'intro de David Bowie commence et de la fumée s’échappe de ce « foret » pour laisser apparaître Larry pour un solo qui sera bientôt suivi par le reste du groupe. L'entrée est certes banale, mais bien vite , l'écran circulaire géant projette les images du groupe, visible par tout le stade. Le set commence avec plusieurs titres (8 titres) du dernier album « No line on the horizon » : Breathe, Magnificient, Get on your boots, In a little while, Unknown caller, Moment of surrender, No line on the horizon, I'll go crazy if you don't go crazy tonight (qui a une sacrée pèche sur scène et qui met le feu). Les nouveaux titres sont souvent repris mais ce sont les incontournables comme With or without you, Sunday bloody sunday, Pride, Where the streets have no name, I still haven’t found, One qui déchaînent les foules ! Bono s'en donne à cœur joie, il danse, remercie le public français, Paris, l’amour, il tourbillonne, se trouve souvent de l'autre côté de la scène pour le fond du stade, même si nous ne perdons pas une miette avec les écrans. Deux passerelles permettent à Bono, Larry et The Edge de se balader et d'être au plus proche du public.
L'écran circulaire se détend et s'abaisse pour bientôt arriver au niveau du groupe. On n'échappera pas aux discours pour la planète et sur l'écologie, pour la défense de Aung San Suu Kyi (avec même des gens défilant avec son masque sur la scène circulaire), un discours en semi direct avec les six astronautes dans l' espace retranscrit sur les écrans dans un français approximatif, et un hommage à Michael Jackson, Bono chantant « Billie jean » et « Don't stop till you get enough »... Je me suis cru encore dans l'espace à ce moment là. A t-on besoin de ces discours dans un concert de rock ?? Même si bien sûr on sait qu’avec Bono, on n' y échappera pas...


Le son était assez bon, l'ambiance dans un stade est différente. On a du mal à se rendre compte que tout le monde participe. En tous cas, pas de cris hystériques au passage de Bono ou The Edge comme on peut avoir pour certains artistes.


Toujours est-il que même avec une pluie battante lors de la fin du concert, le groupe a réussi son pari de nous en mettre plein la vue et plein les oreilles avec ce 360 degrés. Merci Bono, pour l’énergie et pour la voix !!

crédit photo : titou.net