An 255 après J.-C. : l'imperium romanum est au bord de l'éclatement, son autorité et sa puissance sont défiées en son sein même et le long de chaque frontière. Le plus grand danger vient de l'Est, en Perse, où les forces grandissantes de l'Empire sassanide attendent, menaçantes. Là se trouve la citadelle isolée et reculée d'Arété qui face au désert guette l'inévitable invasion barbare (ville fictive calquée sur celle de Doura-Europos au sud-est de la Syrie, sur le moyen Euphrate qui fut assiégée par les Perses sassanides vers 256).
Un homme est chargé de fortifier les murs désormais croulants de la cité et d'organiser sa défense. Un homme dont le nom même évoque la guerre : Ballista. Cet officier n'est pas romain, c'est un germain, ancien otage diplomatique priant Odin et Thor plutôt que Jupiter ou Arès.
Après « Les Murailles de Feu » relatant la résistance spartiate face aux armées de Xerxès, voici un nouveau roman historique qui nous plonge dans une époque assez méconnue de troubles et d'anarchie militaire.
Le Guerrier de Rome est le premier volume d'une trilogie écrite par Harry Sidebottom qui enseigne l'histoire classique à l'Université d'Oxford.