Mes illusions donnent sur la cour, l’adolescence aisée au quotidien

Publié le 13 juillet 2009 par Christophe Greuet

Afin d’éviter d’entrer de front dans les “grands noms” de la rentrée littéraire, nous débutons chaque année notre dossier critique par un premier roman. Et quitte à en choisir un, autant choisir tout de suite l’un des auteurs dont on parlera le plus en septembre : Sacha Sperling. A 19 ans, ce “fils de” (Diane Kurys et Alexandre Arcady, en l’occurrence) publie chez Fayard Mes illusions donnent sur la cour, dont le titre est emprunté à la chanson de Gainsbourg, L’alcool. Une plongée en apnée dans la jeunesse désœuvrée des beaux quartiers, avec ses excès en tous genres et parents démissionnaires ou à coté de la plaque. Le tout porté par une écriture forte et mature. Sauf que la réussite n’est pas complètement au bout du chemin.