La profession traverse, chacun le sait, une crise sans précédent qui est aggravée par l'attitude agressive des microsctoks dont les dirigeants ne raisonnent qu'en terme de flux financier. Ils excellent dans les effets de manche pour masquer cette triste réalité aux "amateurs" ou quelques professionnels qui se laissent aveugler par les gourous et autres faiseurs de promesse comme Arcus. Il faut avoir passer un certain temps à décortiquer cette logique pour comprendre que les photographes n'ont rien à gagner à déposer leurs images sur ces microstock. Certains l'ont compris, d'autres y restent et deviennent même agressifs avec un égo forgé à de longues heures virtuelles, quand on ose dire du mal de leur pseudo poule aux oeufs d'or. Il paraît que l'on peut soigner cette forme d'addiction où le "contributeur" est esclave de sa propre perte alors que son talent pourrait mieux s'exprimer avec une prise en compte réelle de la valeur de ses photographies et de son travail.
Récemment l'UPC a lancé une vaste campagne Sauvons la photographie qu'il faut continuer à faire signer et encourager. Les actions se multiplient comme à Arles. C'est une mobilisation de longue haleine que nous ne saurons gagner seuls et il faut le soutien de chacun.
Récemment l'UPC vient de décider de mettre en ligne à tout le monde, son barème 2009 que vous pouvez télécharger ici.
C'est un outil particulièrement essentiel dans nos pratiques quotidiennes. Avec ou sans marge de négociation (le plus souvent, cela ne va pas au delà des 10 à 15 % dans ma pratique et le plus souvent les tarifs UPC sont acceptés), ces tarifs indicatifs constituent une base d'échanges et de discussion quand les demandeurs avancent des propositions inacceptables pour ne pas dire méprisables du travail des photographes. Je préfère perdre un travail que de brader des tarifs pour une oeuvre de commande ou l'usage de photographies déjà existantes. Je m'adresse en disant cela aux confrères et consoeurs qui cassent systématiquement le marché pour espérer décrocher des commandes. Ils font une erreur car cela se retourne irrémédiablement sur eux. Qu'ils fassent donc leurs comptes : amortissement matériel, charges...