Magazine Culture
Ce manga m'a offert par Goëlen pour le Wabi Sabi Swap. Je l'ai lu il y déjà un petit moment mais vous avez pu remarquer que j'ai quelques critiques en retard. Quoiqu'il en soit, je la remercie vivement pour cette découverte.
Pas de quatrième de couverture, je mets donc une petite introduction sur l'auteur qui apparaît sur le manga.
Tetsuya TOYODA :
Tetsuya Toyoda est né en 1967 à Hitachi. En 1987, il concourt - mais sans succès - pour le prestigieux prix décerné par le magazine Afternoon, célèbre magazine japonais de prépublication de mangas.
En 2003, alors qu'il est employé dans une grande société, sa carrière prend pourtant une autre direction lorsqu'il obtient cette le prix Afternoon pour son histoire intitulée Goggle. Les premières pages de Undercurrent seront publiées dans le même magazine dès octobre 2004. Très vite, ce manga sera plébiscité aussi par les lecteurs que par la critique. Afternoon publiera ensuite deux de ses autres oeuvres : une histoire courte intitulée Slider en 2007 et Kôhi Jikan (L'heure du Café) qui a commencé à paraître à l'été 2008.
Edition Dargaud-Lombard, 2008.
ISBN : 978-2-5050-0450-9
299 pages
Mon avis :
Kanaé est une jeune femme qui gère seule un établissement de bain public après deux mois de disparition mystérieuse de son mari. S'agit-il d'un accident, d'un abandon ? Cette disparition suscite commérages, jugement vis à vis de Kanaé.
Devant la difficulté de gérer seule un tel établissement, la jeune femme se voit contrainte d'embaucher Mr Hori, envoyé par le syndicat. D'une forte nature, Kanaé ne se laisse pas abattre mais ne peut s'empêcher de se poser des questions : qu'est-il advenu de son mari ? Elle cache sa douleur et son âme est tourmentée. La rencontre avec Mr Hori devient peu à peu un véritable soutien moral, celui-ci va Kanaé à se reconstruire psychiquement, en douceur, avec humour.
Ce manga nous rappelle le temps qui passe avec la "zénitude" caractéristique japonaise, ce temps contre lequel on ne peut rien faire. Avec subtilité et un dessin classique, les planches sont cependant d'un précision surprenante et les visages très expressifs. Encore une merveille à découvir...