Je vais voir tous les Woody Allen, et celui-ci je n'allais sûrement pas le louper aux vues des critiques dithyrambiques. Lady Pénélope et d'autres blogueuses m'ont donné vraiment envie d'avoir envie. Les critiques les plus difficiles étaient tous d'accord. De Télérama aux Inrockuptibles. Etant une fan absolue, j'étais dès lors sûre et certaine de passer un moment inoubliable avec Whatever works.
Erreur... J'ai en effet passé un bon moment, j'ai ri parfois, mais je me suis aussi ennuyée...
Je vais en faire hurler plus d'un, je le sais par avance.
Je dis toujours que le moins bon des Allens est toujours plus réussi que la plupart des autres films. Hollywood Ending et Melinda Melinda par exemple n'avaient pas fait l'unanimité à l'époque, et pourtant hilarant pour le premier et scénario impeccable pour le deuxième (amorçant déjà l'ère du mélodame à la Match Point).
Là le maître de la "tchatche" s'essouffle.
Cela devait arriver avec une production de films quasi annuelle.
Autocentré, redondant et misogyne... Voilà ce que j'ai ressenti. Car Woody Allen est incarné ici par ou dans Larry David, refaisant ses gammes avec encore et encore le même type de discours, sans se renouveler et sans son auto dérision légendaire.
Concernant la charmante Evan Rachel Wood, elle a une très jolie frimousse certes, mais elle surjoue, et c'est presque insupportable !
Etait-ce la suite logique de son oeuvre en retournant tourner à New-York ? Une transition ? Car son passage en Europe fut plus que concluant. Match Point, Le rêve de Cassandre et Vicky Cristina Barcelona sont des petits bijoux, presque un second souffle. Peut-être que tu as fait le tour de New-York pour le moment Mister Woody. La barre est haute je vous l'accorde (pensant à Annie Hall ou Meurtre mystérieux à Manhattan et pour ne citer qu'eux).
Il paraît que le prochain sera tourné en France : j'ai hâte ! Car je suis certaine que tu vas encore nous surprendre...