genre: gore (interdit aux - 16 ans)
année: 2007
durée: 1h35
l'histoire: Après avoir poussé au suicide un de leurs compagnons de cellule, des jeunes délinquants sont envoyés sur une île pour un stage de réinsertion. Leur séjour va tourner au carnage.
la critique de Eelsoliver:
Après les requins tueurs, les crocodiles meurtriers, les fourmis géantes en manque de chair humaine, on pensait que le cinéma avait usé le filon en matière d'animaux assassins.
Toutefois, personne n'avait encore osé mettre en scène des chiens voraces. C'est désormais chose faite avec Wilderness, réalisé en 2007 par Michael J. Basset.
Pourtant, le première demie heure du film est assez plaisante et promet un survival de bonne facture. C'est d'ailleurs le cas puisque Wilderness permet de présenter une galerie de personnages peu fréquentables, à travers le portrait de jeunes délinquants débarqués sur une île.
Rapidement, l'action commence à se mettre en place. C'est à partir de ce moment là que Wilderness tombe dans l'ennui et dans le grand n'importe quoi.
Encore une fois, dommage, car le décor naturel du film, une île isolée, pouvait laisser espérer un bon film du genre. Mais Wilderness sombre dans la connerie puante dès que les chiens affamés, des bergers allemands, attaquent les jeunes et les dévorent à tour de bras.
C'est évidemment assez gore: bras qui giclent, pieds amputés, doigts qui volent... Bref, le menu est peu ragoûtant.
Mais le film ne passionne jamais. Surtout, le scénario est assez basique et très répétitif. Après 30 minutes de visionnage, Wilderness s'essouffle rapidement et tombe dans une course-poursuite assez naze et sans aucune tension. Curieusement, les interprètes s'en sortent assez bien.
Visiblement, ils ont l'air totalement concernés par leurs personnages et jouent comme si leur propre vie était en danger. Chapeau bas! Car pour le reste, ce film est assez moche à regarder.
note: 06.5/20