La petite ville de Picher, dans l’Oklahoma, était un important centre d’extraction de minerais métallique qui comportait notamment plusieurs mines de plomb parmi les plus productive du monde. Pourtant au début des années 1970s, toutes les opérations minières cessèrent en laissant 480 kilomètres de tunnels, plus de 180 millions de tonnes de déchets toxiques et une ville sans futur.
Les habitants de Picher se sont retrouvés à devoir gérer des montagnes de déchets toxiques extraits des mines. Dispersés à travers le paysage local, ces grands tas peuvent atteindre des centaines de mètres.
En plus de gâcher le paysage de Picher, ces entassements produisent une fine poussière de plomb très dangereuse pour la santé. Le plomb et le zinc ont même contaminé les réserves d’eau potable de la ville, ainsi que les bassins où nageaient les jeunes du coin.
Pour rendre l’endroit encore plus invivable, les kilomètres de tunnels abandonnés ont commencés à s’effondrer depuis les années 1950s et ça continue encore de nos jours. Des quartiers entiers de la ville ont dus être évacués à cause du danger.
En 1983, Picher et ses alentours ont été déclarés comme l’un des endroits les plus pollués des États-Unis et devinrent l’un des plus gros chantiers de dépollution de l’Agence de protection de l’environnement des États-Unis. Pendant les dizaines d’années qui suivirent, le gouvernement a fait de nombreux efforts pour délocaliser les habitants. Malgré la résistance d’un petit groupe d’irréductibles, la ville sera officiellement abandonnée le 1er septembre 2009.
Pour plus d’informations, vous pouvez lire cet article de CNN (traduction).
Merci à Brian du Texas.