Eldorado social flamand

Publié le 11 juillet 2009 par Mj1729

L’ELDORADO SOCIAL FLAMAND

DE KRIS PEETERS (2)


(Résumé) BRUXELLES : ALERTE À LA SÉCURITÉ SOCIALE : la Belgique pourrait tourner à deux vitesses, du social au Nord, de l’austérité au Sud, deux discours politiques différents entre le gouvernement flamand de Kris PEETERS (CD&V) etla ministre des Affaires sociales Laurette ONKELINX (PS) de l’Olivier !


(Suite) L’olivier râle en rappelant que les Allocations familiales sont une compétence fédérale (6 à 7 milliards d'euros flamands passeraient du nord au sud), qu’un enfant est un enfant au Nord comme au Sud du pays, mais le cartel PS-CDH-ECOLO n’a qu’à s’aligner, crise ou pas crise, il faut donner des moyens aux citoyens et familles qui financent largement la sécu, l’Etat quant à lui ne se prive pas de dépenses inconsidérées sans tenir compte de la solidarité interpersonnelle, ramenons le débat à plus d’objectivité que les questions communautaires sur le séparatisme, le démantèlement de la sécurité sociale de la fameuse doctrine Maddens de la KUL… !


La vérité est que le Sud du pays ne veut rien consentir aux gens sur le plan social, car leur gestion est mauvaise et n’est toujours pas rationalisée en fonction d’une politique complexe et trop coûteuse, ce n’est tout de même pas la Flandre qui a ruiné les Régions francophones.

Il aura fallu attendre le Plan Marshall pour songer à la reconversion de la Wallonie, trop tard, ceci étant dit, en parcourant géographiquement la Wallonie en diagonale, les richesses patrimoniales, les investissements s’y trouvent aussi, il n’y a qu’à la visiter, de l’argent ce n’est pas cela qui manque, où est le dilemme qui la différencie tant de la Flandre ?


Le partage est différent entre Flandre et Wallonie pour les gens, le PS-MR a mené une politique libérale à outrance, sans jamais aucun retour à l’équilibre budgétaire ( le maximum pour les capitaines d’industrie et la poche de leurs politiciens, les scandales à répétition en font partie) réduisant les moyens des travailleurs et accroissant le coût de la sécurité sociale (d’une immigration immodérée et sans limite, fortement concentrée dans les bassins de vie des grandes villes de Wallonie et Bruxelles, sans compter le vieillissement de ces nouveaux arrivants qui n’ont que peu ou jamais contribué à la sécurité sociale et qui augmentent les charges dont les soins de santé), qui devrait d’ailleurs alerter la sécu avec les nouvelles dispositions flamandes en matière d’allocations familiales) qu’ils ont peur de voir se réduire drastiquement suite à la Loi de financement de 2001, qu’ils ont pourtant voté en 2001, Elio Di Rupo et la ministre des Affaires sociales Laurette Onkelinx (PS) savent très bien le rôle qu’ils ont joué dans les négociations du Social avec l’ex-Premier Dehaene, mais certainement rien sur le plan social, le comble pour des socialistes…plutôt enclin à défendre les gros, avec le double jeu de Didier Reynders (MR) pour la défiscalisation tout azimut, certainement pas celle des travailleurs moyens.


Kris Peeters, le ministre-président flamand (CD&V) vient de remettre les pendules à l’heure avec cet accord du gouvernement II en bétonentre CD&V, SP.A et N-VA ( en cent pages tout le plan stratégique de réforme Flandre 2009-2014 est expliqué) dans le cadre d’un vaste plan d’économies pour un futur redéploiement de l’économie flamande dont il compte bien assurer de nouveaux investissements, si les Flamands y arrivent pourquoi pas les Wallons et les Bruxellois qui se situent nulle part dans la crise sinon "dans le rouge"… ?

En un tour de main, l’horizon semble s’éclaircir en Flandre, dopés aux bons compromis et à des accords de gouvernement qui vont satisfaire nos voisins flamands, malheureusement le Sud du pays et sa Région bruxelloise restent à la traîne comme mauvais élève et du redressement de l’économie ( pas de coup de pouce à l’emploi et à l’économie que du blabla), mais surtout d’une incapacité à mener une politique d’électrochoc en menant avant tout une politique de restriction des coûts de fonctionnement des administrations et des cabinets de nos politiciens trop nombreux, mais bien davantage de mener une cotisation sociale généralisée sur tous les revenus comme le préconisent les syndicats et surtout les hauts revenus qui ne participent pas proportionnellement à leur enrichissement .