Les échanges avec l'Union européenne (UE) "pourraient enregistrer de sérieux revers", si les Etats de l'EAC ne signent pas un accord commercial préférentiel avec l'UE au cours des trois prochains mois, ont averti les industriels est-africains.
Les cinq Etats de l'EAC ont convenu des principes de la négociation de cet accord commercial préférentiel avec l'UE lors du dernier sommet des chefs d'Etat à Arusha, mais une réunion d'experts organisée précédemment en début de semaine n'a pas approuvé le texte des négociations.
Pour le président du Conseil des entreprises est-africaines (EABC), Arun Devani, si la négociation n'aboutit pas, les Etats africains devront subir les conséquences de relations commerciales avec l'UE dans le cadre du système généralisé de préférences (SGP), conforme aux normes commerciales internationales.
Le Secrétaire général au Commerce du Kenya, David Nalo, a indiqué que les Etats de l'EAC étaient disposés à signer l'accord mais qu'il restait encore quelques obstacles à lever aux divers stades de la négociation.
Pour rappel, le sommet de l'Union africaine (UA) qui a eu lieu à Accra (Ghana), en juillet dernier, avait estimé que les APE ne pouvaient être conclus avec l'Union européenne d'ici au 31 décembre prochain, les désaccords étant encore importants entre les deux blocs. En conséquence, les différentes communautés économiques régionales étaient priées de ne pas signer ces accords cette année.
Pana, 21 septembre 2007