Je l’ai déjà dit et je le répète, je suis persuadé que l’énergie solaire, sous ses nombreuses formes possibles, sera l’énergie de demain. Mais, fabriquer des cellules solaires classiques coûte encore cher, trop cher, pour espérer une massification de leur utilisation. Mais, là encore, des avancées se font dans le domaine. Par exemple, des chercheurs de l’UCLA (Los Angeles) ont mis au point des cellules photo-voltaïques non pas à base de silicium mais de CIGS (cuivre, indium, gallium et sélénium).
Mais, l’usage du CIGS n’est pas une nouveauté en soi. Toutefois, il est ici couplé à une nouvelle méthode de fabrication qui consisté à dissoudre les composants du CIGS dans un solvant, l’hydrazine. Ce procédé est beaucoup moins coûteux que les procédés classiques de fabrication.
Reste la question du rendement. Lors de leurs premiers essais, il y a un an, les chercheurs ont obtenu un rendement d’1 % (à comparer au 20 % d’une cellule classique). Aujourd’hui, nous en sommes à 9 % avec un rythme de progression d’1 % tous les deux mois. Ce qui laisse augurer de belles perspectives. Objectif : atteindre un rendement de 15-20 % d’ici 3-4 ans, ce qui pourrait permettre de faire baisser les coûts de manière sensible dans le domaine du solaire.
Sources : bulletins-électroniques, UCLA
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Article original écrit par Matthieu et publié sur Et-demain.com. Si vous le recopiez, merci d'en précisez l'origine.