Une question qui revient souvent, lors de nos prestations de conseil en développement durable, est celle des thématiques à traiter ou non, et du degré de précision à atteindre. Faut-il prendre en compte l'ensemble de l'empreinte écologique ou seulement l'impact carbone ? Dans les déplacements, faut-il inclure ceux des fournisseurs et des clients ? Et jusqu'à quel point peut-on intégrer l'impact indirect, c'est-à-dire celui généré par les produits et services que l'entreprise consomme elle-même ?
À 3zeco, notre position dans ce domaine tient en une petite phrase : pour apprendre à marcher, il faut commencer par faire le premier pas. Autrement dit, plutôt que des interrogations sans fin sur le périmètre souhaitable, notre conseil en développement durable consiste en l'occurence à mettre en place une double évaluation :
- la première, de l'ordre de l'estimation générale, vise à se faire une idée de l'impact global de la structure ;
- la seconde, qui demande plus de précision et d'implication des acteurs concernés, amène à se pencher sur un domaine précis (qu'il soit thématique, géographique, par métier, etc.) en cherchant alors à obtenir le plus rapidement possible des résultats concrets : baisse des émissions de gaz à effet de serre, nouvelle organisation des déplacements, etc.
Qu'il s'agisse du DDS (Diagnostic Durable Simplifié) ou d'ACE (Audit Communication Environnementale), nos outils de mesure intègrent tous cette double dimension : définir le périmètre le plus large possible afin d'acquérir une vision d'ensemble, et mener parallèlement un travail d'évaluation fine, avec l'objectif de passer immédaitement à l'action.
Les bonnes pratiques qui se mettront ainsi en place sur le terrain auront ainsi le double intérêt de s'inscrire dans un projet global tout en reflétant la réalité spécifique de l'établissement où elles ont vu le jour. Une autre application des méthodes agiles mises en oeuvre par 3zeco dans le domaine du conseil en développement durable.