Au pays des séries policières pseudo-scientifiques pour certaines, j’ai tardivement découvert l’excellente petite dernière, « Les enquêtes de Murdoch ».
L’inspecteur William Murdoch, au physique largement plus avantageux que celui de feu Derrick, tente de résoudre les affaires criminelles du Toronto des années 1890. Assisté de Julia Ogden, médecin-légiste qui n’a rien à envier au Docteur Michaela Quinn, il emploie des techniques d’investigation scientifiques révolutionnaires. Du détecteur de mensonge « fait maison », au kinétoscope en passant par l’évocation de la nouvelle méthode Lacassagne de comparaison balistique, il n’hésite pas à essayer, expérimenter, tester… Ses méthodes lui valent d'ailleurs de subir régulièrement les railleries de ses collègues.
Ces derniers ignorent, anachronisme oblige, que Les Experts Gil Grissom (qui prend sa retraite dans quelques épisodes) à Las Vegas , Horatio Caine à Miami ou encore Mac Taylor à Manhattan ne le renieraient pas au vu des moyens rudimentaires mis à sa disposition. Je passe sous silence la fadissime R.I.S. que TF1 nous inflige depuis plusieurs saisons. Le polar à la française existe, pourquoi se fourvoyer à copier sans succès le modèle US ?
L’un des derniers épisodes, « Elémentaire mon cher Murdoch », met en présence Sir Arthur Conan Doyle et William Murdoch, ou quand le père de Sherlock Holmes rencontre le jeune inspecteur sur fond de spiritisme. Un régal !
Il est possible de visionner à la demande les anciens épisodes de la première saison (miracle de la technologie), initialement diffusée sur France 3 le dimanche à 20:30.
Un dimanche après-midi pluvieux est propice à rattraper ce retard...