La définition commune que tout le monde reconnaît est bien : « une personne passionnée par les nouvelles technologies et notamment celle du web » Je vais garder celle là, elle me va mieux. Ce qui est étonnant, c’est que nombreux (pas tous) de ceux qui ont mis en avant leur côte geek forment aujourd’hui une sorte de caste. Leur antériorité sur les différents sujets et leurs sciences technologiques outrepassent toutes celles des autres simili-geeks, ersatz de connaisseurs qui s’autoproclament ainsi pour se donner une identité numérique. En effet, il ne suffit pas de mettre à jour son statut facebook plusieurs fois par jour pour se targuer d’une quelconque hyper-geekerie.
Toutefois, les geeks – les vrais – outre leur érudition certaine, prennent souvent un malin plaisir à noyer le passionné lambda dans un amoncellement de termes barbares que, eux seuls, connaissent et utilisent. Je préfère de loin le geek ouvert, « l’open-geek ». J’entends par-là, celui qui partage et vulgarise. Heureusement, ils sont de plus en plus nombreux sur la toile à se mettre à la portée de tout un chacun. La simplification des applications y est aussi pour beaucoup mais c’est toujours appréciable de voir sortir l’élément original et précis qui va ravir l’utilisateur avide d’un peu plus de compréhension sur ce monde technophile qui l’entoure.