Enfin, je peux passer le mot ! Petite plage horaire qui me permet de vous parler d’un cinquantième anniversaire qui me fait chaud au cœur. Pour fêter ses 50 ans d’existence dans la joie, il faut accueillir les ans comme un plus. À Eastman, c’est en sagesse et en joie que l’on vieillit, surtout quand on s’appelle La Marjolaine ! Ce théâtre d’été trône dans sa royauté de ferme rouge, tout en haut du Chemin du théâtre (vous aurez bientôt une jolie carte de la localisation dans Le Pigeonographe).
Jeudi, le 25 juin, Marc et moi descendions nos côtes (on a deux pentes ici que même les cyclistes évitent !) quand passent une camionnette de Radio-Canada, rapidement suivie par un camion. Cela ne pouvait être que le Théâtre, la grande vedette ! Que de tralala pour Les premières de classe, me dis-je. Aussitôt l’heure des vacances sonnée, Les Premières de classe (Diane Lavallée, Nathalie Coupal, Martine Francke Caroline Lavigne) envahissent Eastman dans le but de s’amuser en vous amusant, avec cette adaptation de Casey Kurtti par Michel Tremblay.
Le Théâtre La Marjolaine, le croirez-vous, fête ses 50 ans ! Radio-Canada n’est pas passé à côté, c’est preuves à l’appui, que le vidéo fait défiler ces 50 dernières années. Sa fondatrice, Marjolaine Hébert, le piano rouge de Claude Léveillé, Albert Millaire, et plusieurs autres témoignent de cette histoire de cœur et de passion. Et évidemment que Marc-André Coallier, celui qui l’a ressuscité, y va de quelques anecdotes.
J’étais toute heureuse de découvrir leur passage ce soir-là aux Informations et encore plus de pouvoir partager ce 4 min 56 avec vous qui n’étiez peut-être pas au poste. Imaginez-moi impartiale, il le faut, afin de me croire si je vous dis qu’il vaut la peine d’être vu ! On ne cache pas les fautes et les failles de cette maison de ferme convertie en Théâtre, ce qui en fait le charme.
Cette histoire se suit comme celle d’un roman avec ses rebondissements, ses points de chute, son dénouement, et son histoire à poursuivre. L’action s’écrit là sous nos yeux !
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De mon côté, ça ne fait pas neuf mois que j’y travaille mais j’ai tout de même l’impression que je vais bientôt accoucher : Le Pigeonographe va venir au monde, au plus tard le 30 juin. Que j’ai hâte de vous le montrer !