Jamais, au grand jamais, on ne dira assez de mal de ce qu'à produit le socialisme et son petit morveux de frère hydrocéphale, le communisme. Du neveu renégat et fier de l'être à Jacques Attali, de Laurent Joffrin à Martine Aubry, de George Marchais à Olivier Besancenot, effroyablement longue est la triste et pénible liste de rejetons directs ou indirects de la crapule aux dents limées. Et personne n'oubliera que c'est en partie grâce à cette enflure que la gauche est dans l'état où elle est actuellement.
Je dis en partie parce qu'avec des idées de merde qui confine à la tourista du cerveau, on ne va pas bien loin non plus : ce serait risquer le dessèchement.
Comment s'étonner que ce sont précisément ceux qui ont été les plus proches de ce régime authentiquement socialiste (forcer les gens à s'entreaider, piquer chez les pauvres pour devenir riche, augmenter chômage, misère et pauvreté) qui ont été les premiers à rejoindre Sarkozy, autre socialiste en diable, en frétillant du croupion ? Habitués depuis des décennies à se briser l'échine à force de courbettes, les laquais qui dans d'autres temps ahanaient à Solutré pour se faire bien voir du monarque se jettent sans honte aucune aux pieds de la droite sans même que ça leur pose question une seule seconde. Normal : la couleur change mais le fond idéologique est le même, et le cynisme des uns est à peine caché par l'incompétence des autres.
Les Lang, Kouchner, Attali encore lui, Rocard, tous ces sinistres sycophantes abrutis de gloriole sont au delà de tout dégout. Si j'étais réellement communiste, si j'étais l'étron collectiviste que je feins d'être dans mes journées moites de petit bourgeois mythomane en mal d'aventures intellectuelles, je pourrais toujours vous dire qu'en regardant s'avilir ces cloportes avec autant d'enthousiasme, j'ai envie de les exclure de fait de l'espèce humaine et partant du respect qui ne leur est plus dû. Si j'étais celui-là, je penserais même très fort à ce mot terrible d'extermination de races inférieures.
Mais je me domine. La loi, la morale, tout ça ...
N'empêche. Les goulags russes avaient du bon.
Et pendant ce temps là, au NPA, on fait quoi ? On pactise avec le patronat, par exemple. Oh, c'est subtil, mais c'est le cas : on a décidé de ne pas soutenir nos kamarades de la CGT.
Il faut dire que ces abrutis congénitaux nos amis syndiqués ont expulsé des bougnoules clandés sans-papiers. Ce n'est pas très finaud de leur part. Alors on a décidé, avec les kamarades du NPA, de leur planter un petit couteau dans les omoplates. A la trotskyste. Sans chichis.
Il est temps, plus que temps, d'en finir avec cette bouillabaisse syndicale.
Quant au PS, il a un genou à terre : il faut lui faire mettre les deux. Si le communisme est une vaste blague, le socialisme est lui une pantalonnade pour bourgeois gâtés. Et comme il n'y a, on le sait, que dans l'unité qu'on pourra vaincre ces fachos de droite, il faut que le socialisme disparaisse pour que le NPA grandisse. Ou le Front de Gauche, hein. Ou même les verts. L'important étant simplement que tout parti qui se place à droite perde, peu importe les moyens à mettre en œuvre.
Je sais. Je m'embrouille. Mais c'est travailler dans une ville surchauffée à pousser des cons qui bavent en fauteuil roulant toute la journée, c'est pas un truc pour moi. A force, ça me tape dans la tête, là, je suis limite nervousse brèquedonne, et ça me fait sentir tout drôle au point de vouloir tirer au canon de 20 mm sur les socialistes.
Et j'ai l'impression qu'en plus, c'est un job que je pourrais faire avec plaisir...