Parce que franchement, entre nous, quand on lit des trucs comme ça, franchement, est-ce que ça ne vous donne pas envie d'en coller deux ou trois sévères dans la tronche de l'auteur ?
Ok. Je sais, c'est moi. Mais quand je me relis, une fois les acides évaporés du yaourt brassé qui me tient lieu de cerveau, je me dis que franchement, je mérite des baffes. Pas plus, je suis tout de même une petite crotte insignifiante. Mais pas moins : les moutards capricieux qui veulent faire marcher tout le monde à la baguette, c'est tout de même avec des coups de pied au derche qu'on doit parfois leur faire rentrer quelques solides notions de réalité dans la tête.
Certes, du cul à la tête, le trajet est long et nécessite donc pas mal de coups de lattes. Et beaucoup de giroflées à cinq pétales pour s'assurer que ce qui est remonté du cul rentre bien droit comme il faut dans le yaourt.
Bref. Je mérite des tartes. Non ?
Allez, voyons, bien sûr que oui que ça vous a traversé l'esprit !
De la même manière que depuis un peu plus de trente ans il vient, et c'est on ne peut plus légitime, des envies de glousser devant les bêtises consternantes que débitent le NPA, le PC, LO et les acéphales gloutons du PS...
Et c'est normal de penser à ça. Ce n'est pas bien, vous êtes de gauche et vous vous en voulez d'avoir de si noires humeurs. Mais c'est normal, rassurez-vous. On a parfois des instants de lucidité.
Maintenant on ne peut pas prôner le suicide des collectivistes, heureusement ou malheureusement selon le point de vue, mais n'entrons pas dans ce débat.
Partant, il faut faire preuve de davantage d'imagination si on veut inciter les troubadours du Joli Collectivisme Qui Rend Heureux à l'auto-dissolution dans l'acide sulfurique. Puisque, entendons nous bien, n'est-ce pas : ces gens sont coupables. Coupables de répandre une idéologie mortifère qui a saccagé, saccage et saccagera des millions de vies. Complices donc des souffrances infligées au nom de l'abolition de la propriété à tout prix. Et étant indubitablement coupables de crimes, il doivent donc être punis sévèrement, ce point ne souffrant aucune discussion.
D'ailleurs, certains ont été chopés et l'ont payé chèrement. Mais il en court encore beaucoup. Kim Jong, Fidel, Hugo, ... Vous ne perdez rien pour attendre.
On pourrait par exemple prendre Besancenot par la peau du cul pour le coller sur un vrai vélo de la Poste, sous la pluie, un petit matin frais de décembre. Ca lui ferait tout drôle de faire son métier, pour une fois. Et sans caméra de téloche, hein, bien sûr.
Ou, pour être logique, on pourrait me demander de me départir de toutes mes possessions. Après tout, avec tout ce que j'ai (à commencer par une connexion internet, hein, pour dégueuler mes conneries à longueur de journée), je serai passé pour un petit bourgeois en 1941, quand mes frères communistes vantaient la collaboration avec les nazis...
Ou faire goûter à un Alain Krivine ce qui se passe très précisément quand on se retrouve cul nu, sans retraite et sans amis, réseaux et petites combines. Remarquez, ce qu'il va vivre, le vieux Krivine, beaucoup de monde va le vivre, hein. Les retraites, ça fait trente ans que les socialistes de droite et de gauche les ont fusillées... Alors bon...
Ou prendre Bernard Thibault lui-même et lui péter le dos en le faisant gicler d'un squat en compagnie d'Africains sans-papiers alors que les troupes de sa CGT de merde fumigènent tout le monde...
Comme on voit, on pourrait multiplier à l'envie les exemples et faire fleurir l'imagination en se demandant ce qui se passerait si toute cette vermine se mettait tout soudain à vivre au quotidien...et bien, ce que les sans-grades, les sans-cartes du Parti, les petites merdes non-militantes qui léchouillent de l'élu à longueur de journée, subissent régulièrement.
Parce que ces gens ne travaillent pas le Dimanche, eux. Ni eux, ni les éditorialistes de Libé, de l'Huma, ni les blogueurs qui vomissent leurs compatriotes qui s'en sortent malgré les boulets qu'ils s'ingénient à leur coller aux pieds, ni d'une manière générale tous les geignards qui font la grève pour un ongle cassé et rentrent en lutte / merguez partie dès que le temps vire au beau. Eux n'auront pas à être astreints à la "liberté" de fournir le travail pour lequel ils sont payés.
À ce stade, vous ne ressentez même plus de la "colère", et encore moins de "l'indignation" devant la morgue de cette minorité de parasites arrogants. Vous ressentez de la haine, ce qui non seulement est là aussi normal, mais ce qui est surtout très bien.
Car je fonctionne à la haine, moi. Je ne fais pas dans la demi-mesure.
Bien sûr, comme tout révolutionnaire de salon, je pleurniche sur mon sort de pousseur de fauteuils roulants, mais j'ai la haine. Disons la colère.
Ouais. Bon, disons de l'aigreur d'avoir une vie de merde.
Un blog ou une vie sexuelle... Un dogme ou des idées... Un laïus répétitif ou un style puissant.
Fallait choisir. J'ai pris le blog, le dogme, le laïus.
J'ai merdé.
Encore une fois.