Indifférenciation sexuelle

(Le "Profession : conne" n'est pas de moi, évidemment, c'est sur la vidéo d'origine).
J'ai trouvé cette vidéo en me baladant sur des sites de pauvres gauchosphéristes qui s'étranglaient de joie : ooouuuaaaiiisss la gentille féministe qui veut être "virile" et pas laisser leurs prés carrés aux mecs, ooouuuaaaiiisss !!! S'en suivaient les habituelles considérations de pauvres choupinous gauchistes, ouais ouais ouais y'a plus de sexes comme avant, ouais ouais ouais mais quelle époque formidable vivons-nous, ouais ouais ouais tout ça c'est grâce à la gauche blablabla, les conneries habituelles de vioques exténués - dont l'âge importe peu, on peut très bien avoir 20 ans et "penser" comme un soixante-huitard - pour qui une femme c'est la même chose qu'un homme.
De la naïveté, en somme.
La naïveté mièvre de voir débarquer des nanas qui sortent du "rôle" social dans lequel on ne sait quels "réacs-fascistes-ultralibéraux-misogynes" aimeraient bien les voir rester pour aller devenir des hommes. Faire les mêmes choses, et ne plus être les êtres séduisants et charmants et délicieux qui montrent leur beauté pendant que les hommes les admirent. Volonté d'auto-castration et féminisation d'une violence à la hauteur de ladite volonté : on sera plus des hommes !!!
Eh non, on sera plus des hommes. Encore faut-il considérer ce qu'on met précisément dans ce vocable. Et il est cocasse de considérer que ceux qui sont les plus opposés publiquement à une définition de "l'homme" old-school - le ténia humain CSP par exemple - sont le plus souvent taillés sur le modèle crevette, ce qui explique sans doute leurs fantasmes féministes : ah ! Pouvoir enfin se faire dire ta gueule, mâle castré ! Avant de se faire traîner par les cheveux pour se faire mettre au god-ceinture. Et vu comme ils sont gaulés, ils ont toutes les facilités du monde à se faire dresser comme des teckels. Alors une femme "virile", ouais ! Au fond, ceux qui réclament à cors et à cris l'indifférenciation sexuelle, ce sont eux, les petites choses fragiles et tremblantes qui savent gré aux féministes de les avoir descendu de leur piédestal... Pauvres, pauvres et piteux gauchistes. Ça se tripote sur le dégenrage, et ça gémit en se faisant mettre. Infra-humains, va.
Puisque ce qu'entend sans doute Joy Sorman par cet adjectif, "viril" - qu'on aurait raison de confondre avec "beauferie" -, c'est la capacité à s'emparer du mâle, à lui imposer le rapport de force, à taper du poing sur la table pour gueuler "Non ! Merde ! C'est moi qui porte la culotte !", à pouvoir roter à voix haute et parler en supérieur à ses subalternes masculins. Il est là, l'enjeu : la castration du mâle. Pas le gadget de la "parité" dont on sait que le plus souvent il ne permet que la moitié des femmes sur les listes, non. La castration. D'hommes qui affirmeraient leur totale féminité sans se sentir castrés pour autant, si aliénés qu'ils seraient. Ouais. Ça a de la gueule, comme projet. Je vote pour.
D'autant plus que perso, je vis déjà dans ce monde depuis des décennies, à présent. Celles qui m'entourent, que je côtoie et apprécie comme matrones et plus si affinités ont indéniablement cette "virilité" féminine dont parle Joy Sorman, cette qualité d'être qui ne s'en laisse pas compter et ricane au nez de ceux qui aimeraient les voir plus féminines... Alors oui, évidemment, ce sont d'abominables chieuses. La vie avec elles n'est pas toujours un long fleuve tranquille. Ouh la la non. Mais comme j'ai moi même des côtés gonzesse assez marqués, je finis par me soumettre.
Et puis ça me change des lolitas gonflables dont le latex finit par devenir poreux de mes nuits esseulées...
De toutes façons, franchement, à part au fond de quelques PMU et autres Saint-Nicolas Du Chardonnet - et leur équivalent coranique -, qui est encore assez rétrograde pour ne pas voir que les lignes sont en train de bouger et que c'est une très bonne chose ? Amis hommes, réjouissons nous, plutôt : on va avoir des tonnes de cheftaines en jupes dont on pourra subir la politique, se faire priver d'alcool, et même se faire mettre au god-ceinture à l'occasion. C'est pas le futur le plus sympa du monde, ça, franchement ? Non, hein ?