Alors voilà : vous êtes en situation. Le moment est chaud bouillant, vous vous tortillez tout seul dans les draps, à ce stade on en est même plus au torride, c'est incandescent. Et comme vous êtes un garçon seul et déprimé, vous avez ce qu'il faut. Quelque peu fébrile comme on l'est tous dans ces moments, surtout moi, vous inspirez profondément.
Car ô joie, ô joie, vous avez ceci :
Là, vous, je ne sais pas comment vous réagissez.
Mais moi, si je vois ça, ce truc, là, dans cet instant précis et particulier, c'est le paroxysme.
Et je veux dire : le paroxysme !
Parce que franchement, franchement, quel être humain parvenu dans les tréfonds de l'avilissement, dans ces zones crépusculaires où l'abjection rejoint la déchéance, quelle sorte de personne totalement dégénérée jusqu'au point de non retour... Pourrait continuer à bander en voyant ça ?
Se peut-il que cela puisse exister ?
L'esprit vacille devant perspective à ce point noire et funeste.
Eh ben pourtant, j'en fais partie. Je sais, j'ai essayé.
Je sais, c'est bizarre. Peut-être que pris dans la frénésie de la chose, je ne me rends pas bien compte, après tout. Mais parfois, après, une terrible culpabilité au goût de cendres s'abat sur moi. Fugacement.
Ça fait rude, dit comme ça. Mais il faut aller au-delà de la première impression. L'altersexe, c'est communiste, c'est party-approved. Et pour vous, le seul moyen de savoir, c'est de faire un test grandeur nature. Moi, j'ai déjà testé.
Et j'en redemande.